FICHES CONSEILS
LA CARIE
C’est une atteinte de la dent dont la sur face se creuse d’une cavité. De forme et de profondeur différentes, elle peut évoluer jusqu’à provoquer la destruction totale de la dent, accompagnée par tous les stades de la douleur. La carie de développe à partir de la plaque dentaire.
Dans la bouche, nous avons tous des bactéries. Après chaque repas, un film de débris alimentaires reste collé sur les dents et s’il n’est pas éliminé par le brossage, les bactéries le colonisent et en présence de glucides (sucres) elles sécrètent des acides qui attaquent l’émail.
Plaque dentaire = bactéries + débris alimentaires.
On distingue actuellement 4 stades dans l’évolution de la carie.
Mais auparavant, un peu d’anatomie
Voici la coupe d’une dent saine
Les 4 stades d’atteinte de la dent par la carie dentaire :
Stade I : Atteinte de l’émail, il n’y a pas de douleurs.
Stade II : Atteinte de l’émail et de la dentine. La dent est sensible au chaud et au froid.
Stade III : Atteinte de la pulpe (nerf de la dent). C’est la fameuse rage de dent !
Stade IV : La pulpe est nécrosée et gangrénée. L’infection a dépassé l’extrémité de la racine. C’est l’abcès !
Traitements possibles pour les stades I et II : seuls l’émail et la dentine sont touchés. Lors du traitement, la dent sera conservée vivante.
- l’amalgame (plombage)
- le composite
- l’onlay en composite ou en céramique
Traitement pour les stades III et IV : il s’agit du traitement radiculaire » la dévitalisation ».
Le terme « dévitaliser » est utilisé en pratique courante par le dentiste pour se faire comprendre de son patient. Le terme professionnel est « dépulper », ce qui signifie que la partie centrale de la dent qui contient un filet nerveux et de très fins vaisseaux sanguins, est retirée.
Tous les tissus infectés ou atteints de lésions inflammatoires seront donc retirés ainsi que les bactéries et tous les débris organiques pouvant se trouver dans ce canal.
Le canal est élargi, désinfecté puis obturé avec une pâte antiseptique qui durcira et donnera une étanchéïté à ce canal afin de prévenir toute ré-infiltration par des bactéries. Si il y avait une lésion infectieuse au bout de la dent (apex), celle-ci guerira.
Le traitement radiculaire peut provoquer pendant quelques jours des sensibilités lors de la mastications qui s’estomperont spontanément.
La dent est alors privée de sa sensibilité au froid, elle ne fait plus souffrir quand elle est atteinte de carie mais ne perd pas ses propriètés de perception à la mastication, le ligament qui attache la dent à l’os est lui toujours vivant.
Même dépulpée la dent peut continuer à se carier davantage.



Après : La pâte va jusqu'au bout des canaux.
Composé de 3/4 de matériau céramique et 1/4 de résine de synthèse (très utilisé depuis les récentes publications sur la nocivité de l’amalgame).
C’est beau !
Il est réalisé en une séance. Il imite parfaitement la dent. Si la cavité de carie est trop importante, il peut poser des problèmes d’étanchéité avec le temps. On lui préférera l’onlay.
Autres exemples de l’utilisation du composite.



Restauration au composite dans le cas d’une dent antérieure.



Restauration au composite dans le cas d’une dent antérieure.



Carie du collet.



Dent traitée avec du composite.
C’est le nec plus ultra lorsque la destruction dentaire est importante. Il est généralement réalisé lorsque la carie est importante et que l’on veut conserver la dent vivante.
L’onlay reconstituera la dent comme la dernière pièce d’un puzzle. Il sera véritablement collé dans la dent.
Avantages : il sera encore plus esthétique, et présentera une meilleure étanchéïté assurée par le collage, il sera aussi plus durable.
Inconvenients : il nécessite 2 séances et il est plus onéreux.
Réalisation au laboratoire de prothèse d’une pièce en composite ou en céramique après préparation et empreinte de la dent par le chirurgien-dentiste :



Les 2 molaires présentent des caries importantes, mais elles sont encore vivantes.



Onlays réalisés par le laboratoire de prothèse.



Onlays collés sur les dents.
Vous avez une dent dévitalisée, vous pensez que cette dent ne vous posera plus de problème et ne vous fera plus jamais souffrir.
Vous avez sans doute raison. Mais attention, une dent dont la dévitalisation savère incomplète peut avoir des conséquences graves sur létat de santé général.
En voici les explications :
1. CAS D’UNE DEVITALISATION COMPLETE
Rappel de la circulation sanguine :
La dent est un organe vivant. Comme dans tous les autres organes, le sang circule à l’intérieur de la dent. La dent reçoit le sang de la circulation générale, et le sang repart dans la circulation générale.
Conséquences d’une carie non soignée:
Lorsqu’une carie atteint la pulpe il y a un envahissement bactérien. Les canaux sont infectés jusqu’à leur extrémité.



Dent saine.
Le sang circule à l’intérieur de la dent et repart dans la circulation générale.



La carie atteint la pulpe.
Les bactéries envahissent la pulpe. Les canaux sont infectés jusqu’à leur extrémité.
Conséquences des canaux infectés :
Le dentiste doit intervenir en effectuant une dévitalisation ou « traitement radiculaire ».
Ce traitement comporte 3 phases qui doivent être parfaitement exécutées.
- Elimination du nerf et des vaisseaux infectés.
- Stérilisation des canaux afin d’éliminer complètement toutes les bactéries.
- Obturation des canaux avec une pâte appropriée afin d’obtenir une parfaite étanchéité.



La pâte d’obturation occupe tout l’espace à l’intérieur du canal de l’entrée jusqu’à l’extrémité de la racine. Il ne doit pas y avoir de vides dans lesquels il pourrait rester des bactéries.



Habituellement la dent est ensuite couronnée. Le canal étant complètement obturé, les bactéries éliminées, la dent ne posera pas de problème infectieux, même plusieurs années après.
La circulation sanguine dans ce cas :
Le sang ne rentre plus à l’intérieur de la dent mais Il reste au contact des canaux qui sont parfaitement hermétiques.
Dans ce cas là, on dit qu’il y a une parfaite étanchéité. Aucun espace dans les canaux n’est disponible aux bactéries. La dévitalisation est complète, il n’y a aucun risque d’infection à envisager.
2. CAS D’UNE DEVITALISATION INCOMPLETE
Si l’intégralité des canaux n’est pas complètement obturée, dans les endroits restés vides il y a encore des bactéries.
Conséquences de l’action des bactéries :
Les bactéries enfermées dans la dent sont des bactéries anaérobies, c’est à dire qu’elles n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre et se multiplier.
Elles sont généralement considérées comme étant les plus toxiques. La dent dévitalisée devient un foyer infectieux qui peut avoir des retentissements sur tout l’organisme.
Ce foyer provoque des pathologies locales (granulome et kyste) et à distance (infection focale : dissémination des bactéries par la circulation sanguine dans tout l’organisme).
Les pathologies décrites ci-dessous peuvent se déclarer soit peu après le traitement, soit quelques années plus tard.
Conséquences de l’action locale des bactéries :
L’organisme se défend en isolant les bactérie anaérobies. Cela se traduit par l’apparition de foyers d’infection visibles à la radio. Ce sont des granulomes qui avec le temps se transforment en kystes (le granulome est un kyste de petite taille). Ces lésions peuvent rester silencieuses pendant des années, mais peuvent aussi se traduire par un abcès aigu.



Quand la pâte d’obturation ne comble pas l’intégralité du canal, dans la partie non remplie de pâte, il reste des bactéries anaérobies.



Quelques années plus tard, la dent peut présenter des foyers infectieux : granulomes et kystes qui envoient des bactéries dans tout l’organisme.



Cette dent couronnée depuis plusieurs année présente une importante lésion à l’extrémité de la racine.
Cette lésion est restée silencieuse et a été découverte fortuitement lors d’un examen radiologique.
Conséquences de l’action à distance des bactéries :
Pendant les années de silence, la dent infectée, va disséminer ses bactéries toxiques par la circulation sanguine à tout l’organisme.
Ce qui peut entraîner des complications nombreuses et potentiellement graves :
- maladies cardiovasculaires
- affections respiratoires
- abcès cérébral
- surinfection de prothèse articulaire
- sinusite
- atteinte rénale
- etc…
Ainsi le passage des bactéries provenant du foyer infectieux dentaire dans la circulation sanguine peut occasionner une fixation des bactéries sur des organes « cibles » tels que : le cœur, le cerveau, les articulations, les poumons, les reins ….
Chez un patient sain, les conséquences peuvent être tolérées pendant un certain temps, mais à terme, ou en cas de mauvaise hygiène de vie (manque de sommeil, stress, carences alimentaires, etc..), elles pourront se traduire par un état général altéré.
Chez un patient porteur d’une pathologie d’un des organes cités ci dessus, les conséquences peuvent être très graves.
CONCLUSION
Les dentistes ont l’habitude d’effectuer des dévitalisations. Dans la plupart des cas, ces traitements sont parfaitement menés, mais dans des cas de difficultés anatomiques (canaux fins, courbés, fracture de la racine non visible à la radio, etc.) le risque d’une complication est possible.
Cette complication peut être traitée par un deuxième traitement de canal ou par une résection apicale. En cas d’échec, l’extraction de la dent s’impose.
La dévitalisation constitue bien souvent la première étape de la construction d’une prothèse dentaire. Cet acte qui semble être anodin est en fait un acte majeur. Un échec peut être lourd de conséquence sur la pérennité de la prothèse et l’état général.
« Un problème de santé peut être lié à une infection dentaire. »
LA CHIRURGIE
C'est une technique chirurgicale qui permet l'exérèse d'un kyste à l'apex d'une dent (extrémité de la racine).
Le dentiste a recours à cette intervention dans 2 cas de figure :
- Si les traitements classiques (en passant par la dent) n’ont pas amené la guérison de l’infection.
- Si une couronne prothétique sur la dent infectée empêche le traitement classique.
Les deux incisives sont infectées et présentent un kyste à l’extrémité des racines.
Les canaux des racines sont obturés avant l’intervention.
L’intervention :
Elle se fait sous anesthésie locale. En regard de l’infection, la gencive est incisée et écartée afin de laisser apparaître le foyer infectieux et l’extrémité de la racine.
Section de l’extrémité de la racine en contact avec le kyste.
Radiographie à 8 mois post-opératoire, l’os est en cours de reformation.
On sectionne cette extrémité en contact avec l’infection et toute la cavité pathologique est ensuite débarrassée du kyste. L’orifice du canal de la racine sera agrandi puis obturé avec un matériau qui le rendra étanche.
Les sutures seront déposées à 8 jours.
L’œdème post-opératoire disparaît en une semaine. L’os sera complètement reformé en un an.
La freinectomie consiste à couper le frein de la lèvre lorsqu’il s’attache trop près des dents provoquant ainsi des problèmes de gencive et/ou de malposition.
La freinectomie consiste à couper le frein de la lèvre lorsqu’il s’attache trop près des dents provoquant ainsi des problèmes de gencive et/ou de malposition.
Dans ce cas le frein s’attache entre les deux incisives centrales et empêchera la fermeture de l’espace lorsque toutes les dents se mettront en place.
L’intervention est rapide et comporte peu de suites post-opératoires. Elle améliore de plus la qualité de la gencive et libère le mouvement de la lèvre.
Après cicatrisation, on observe la disparition du frein et la fermeture de l’espace entre les dents.
Dans certains cas, une dent peut être cariée ou fracturée sous la gencive, voire même plus bas que le niveau osseux. Une partie de la dent est cachée. Lélongation coronaire est une intervention chirurgicale qui permet daugmenter la partie visible de la dent. Cette dent sera ainsi accessible pour être restaurée par une couronne.
Dans certains cas, une dent peut être cariée ou fracturée sous la gencive, voire même plus bas que le niveau osseux. Une partie de la dent est » cachée « .
L’élongation coronaire est une intervention chirurgicale qui permet d’augmenter la partie visible de la dent.
Cette dent sera ainsi accessible pour être restaurée par une couronne.



Dent saine.



Cette dent cariée ou fracturée doit être reconstituée et couronnée.
La dent cariée jusque sous la gencive est comme « dans un lit avec les couvertures au dessus de la tête ». Pour mettre un chapeau, il faut descendre les couvertures.
En d’autres termes, pour réaliser une couronne dans de bonnes conditions, le chirurgien-dentiste devra augmenter chirurgicalement la partie visible de la dent.



La dent a été nettoyée de sa carie et les parties fragiles ont été supprimées. Il faudra supprimer l’os et la gencive au dessus des traits noirs.



Lélongation coronaire est un repositionnement chirurgical de la gencive et une retouche du contour osseux.
La cicatrisation complète se fait en moyenne en trois mois. Pendant ce temps, la dent est protégée par une couronne provisoire.
La dent devra ensuite être reconstituée par un inlay-core et une couronne
Exemple clinique :



Cette première prémolaire du haut a été détruite par la carie. Il ne reste pas suffisamment de structure dentaire pour faire tenir une couronne.



Après nettoyage et suppression des parties fragiles, on peut remarquer que la structure résiduelle dentaire est sous le niveau de la gencive.



L’élongation coronaire consiste donc à un repositionnement de la gencive, afin de dégager d’avantage la structure dentaire.



Après cicatrisation, le dentiste peut reconstituer la dent avec un inlay-core et une couronne.



Après cicatrisation, le dentiste peut reconstituer la dent avec un inlay-core et une couronne.
L'ORTHODONTIE
La chirurgie des maxillaires est la chirurgie du squelette facial. Elle peut faire partie d’un traitement orthodontique chez l’adulte ou l’adolescent. Elle améliore l’esthétique faciale. Le traitement est toujours double.
Le traitement est toujours double.
Orthodontique et chirurgical.
1. Les prognathes (mâchoire inférieure avancée)



Résultat esthétique d’un patient présentant une avancée de la mâchoire du bas.



Résultat esthétique d’un patient présentant une avancée de la mâchoire du bas.



Même cas.



Même cas.
2. Les rétrognathes (mâchoire inférieure en arrière)
3. Les asymétries faciales
4. Les dysharmonies faciales
La chirurgie des maxillaires fait partie intégrante de certains plans de traitement chez l’adulte ou chez l’adolescent. Il s’agit cependant de plans de traitement lourds qui ne doivent être proposés qu’à des patients motivés.
L’orthodontie consiste à déplacer les dents et à modifier la croissance des mâchoires, afin d’obtenir un alignement dentaire harmonieux et d’améliorer les fonctions orales. Un orthodontiste est un chirurgien-dentiste, spécialisé en orthopédie dento-faciale.
L’ORTHODONTIE ET LES DÉPLACEMENTS DENTAIRES
La plupart des traitements orthodontiques visent à déplacer les dents pour les réaligner.
Des gouttières en plastique, ou des bagues qui sont de petites attaches métalliques collées sur la face interne ou externe des dents, peuvent être utilisées. Pour les traitements avec bagues, les déplacements se font le long d’un arc dont la forme permet de guider le mouvement des dents. Cet arc est changé régulièrement en fonction des mouvements que l’on souhaite obtenir.
Des élastiques reliant la mâchoire du haut et du bas sont utilisés pour déplacer les dents dans le sens horizontal ou vertical.
L’ORTHODONTIE ET LA CROISSANCE DES MÂCHOIRES
Certains enfants présentent une croissance de l’une ou des deux mâchoires trop lente ou trop rapide. Ces enfants peuvent bénéficier d’un traitement à l’aide d’appareils amovibles (appelés faux palais) ou fixes (appelés bagues) pour accélérer ou ralentir cette croissance.
Cette correction n’est possible que chez l’enfant car il n’a pas fini sa croissance. Chez l’adulte la correction d’un décalage des mâchoires est envisageable mais elle devra s’accompagner d’une étape chirurgicale (traitement orthognatique).
LES PRATICIENS
Les chirurgiens-dentistes reçoivent tous, dans le cadre de leurs études, un enseignement théorique en orthodontie et effectuent des stages hospitaliers au cours desquels ils réalisent des traitements orthodontiques de base.
Par ailleurs ils assistent à la mise en œuvre de traitements plus complexes effectués par des spécialistes.
Certains complètent leur formation par des cours post-universitaire.
En fonction de son expérience et du diagnostic posé, le chirurgien-dentiste peut, face à un patient requérant un traitement d’orthodontie, soit assurer lui-même cette prise en charge, soit adresser son patient à un spécialiste qualifié.
Les spécialistes qualifiés en orthopédie dento-faciale ou « orthodontistes »
Les spécialistes de l’orthodontie sont des chirurgiens-dentistes titulaires du Doctorat en chirurgie dentaire (six années d’études après un concours d’entrée commun avec les médecins) qui ont approfondi leur formation par un enseignement supplémentaire de quatre ans dans un domaine très précis : l’orthopédie dento-faciale.
Cette spécialisation s’effectue de manière à la fois théorique en Université, et clinique par le biais d’une expérience hospitalière en CHU. Ces quatre années de spécialisation sont sanctionnées par un examen national, le Certificat d’Etudes Cliniques Spéciales Mention Orthodontie (CECSMO).
La recherche d’un sourire harmonieux, le souhait de corriger des dysfonctionnements gênants d’élocution, de respiration…, trouvent leur réponse dans l’orthodontie.
Un souci de santé publique, avec deux bilans bucco-dentaires prévus chez l’enfant à 6 ans et à 9 ans, souligne encore l’importance du suivi orthodontique.
La plupart des traitements orthodontiques visent à déplacer les dents pour les réaligner. Le suivi d’une croissance harmonieuse des mâchoires est un objectif majeur car il permet d’éviter les décalages ou les malpositions dentaires. Si l’objectif esthétique est essentiel, la recherche du bon fonctionnement de l’ensemble dentaire est aussi primordiale. Des dents bien alignées facilitent le brossage, évitant la formation de la plaque dentaire et des bactéries qui s’y développent. Cet entretien contribue ensuite à la protection des gencives. En outre l’orthodontie est un moyen de prévention qui permet un meilleur vieillissement de la dentition. Conserver nos dents est de plus en plus important en raison de l’allongement de la durée de la vie.



Avant



Après
IMPORTANCE DE LA PRÉVENTION
Une prévention éclairée, et si nécessaire des traitements précoces, vont éviter des interventions beaucoup plus lourdes à l’adolescence ou à l’âge adulte.
Avoir négligé un problème orthodontique diminue la possibilité de solutions simples ou entraîne des compromis regrettables (extraction de dents définitives par exemple). Progressivement d’ailleurs, des problèmes traités actuellement chez l’adulte devraient disparaître compte tenu des soins effectués maintenant dès l’enfance.
ACCEPTER UN TRAITEMENT
Pour les plus jeunes comme pour les adultes il est parfois difficile d’accepter un traitement. Mais des techniques de plus en plus évoluées se sont développées, particulièrement depuis ces vingt dernières années. De nouveaux alliages plus souples, utilisés pour les appareils fixes, sont à la fois très efficaces et mieux tolérés. Les dispositifs « multi attaches », traditionnellement en acier, sont maintenant discrets voire invisibles. Les appareils amovibles sont eux aussi de plus en plus légers et efficaces grâce à l’utilisation de nouveaux matériaux.
NOS CONSEILS
- Un bon fonctionnement des mâchoires et des dents permet d’équilibrer au maximum les fonctions telles que la mastication, l’élocution et la respiration.
- La prévention et les soins effectués à un âge adéquat sont les meilleurs garants de la réussite d’un traitement.
Lors des bilans dentaires gratuits à 6 et 9 ans le praticien vous signalera un éventuel problème orthodontique. Vous pouvez aussi consulter de vous-même un orthodontiste. Chez l’enfant, pour que le traitement orthodontique soit le plus efficace et le plus court possible, il est important d’intervenir au bon moment, ni trop tôt ni trop tard.
TRAITEMENTS ORTHODONTIQUES DES ENFANTS
Pour les enfants, un traitement d’orthodontie est possible dès que la première molaire permanente est apparue, parfois même lorsqu’il n’y a que des dents de lait.
Vers 3-4 ans, les traitements sont rares. Mais si votre enfant présente déjà un gros décalage entre les deux mâchoires, il pourra être pris en charge dès cet âge-là. Le traitement se fera à l’aide de petits appareils amovibles.
C’est vers 6-8 ans que sont, le plus souvent, dépistées les malpositions maxillo-faciales (mâchoires trop courtes ou trop longues, trop larges ou trop étroites). A cet âge, la correction se fait également à l’aide d’appareils amovibles. On peut aussi faire du pilotage (extraire certaines dents) pour permettre aux dents définitives d’avoir la place de pousser correctement.
Toutefois, à partir de l’évolution des quatre incisives du haut et du bas, il est important d’être vigilant.
TRAITEMENTS DES ADOLESCENTS
La plupart des traitements orthodontiques se font à l’adolescence. Avant la puberté, on peut encore jouer sur la croissance des mâchoires, alors qu’après, seule la position des dents peut être modifiée. Pour modifier la position des dents, on utilise le plus souvent des bagues collées sur les dents.
TRAITEMENT DES ADULTES
Les adultes peuvent bénéficier de traitements orthodontiques pour réaligner leurs dents. En revanche, s’ils présentent un décalage de croissance des mâchoires, le traitement s’accompagnera d’une étape chirurgicale (traitement orthognatique).
Observez votre enfant : quelques signes peuvent vous alerter :
- Un décalage important entre les dents supérieures et les dents inférieures
- Une dent de lait qui ne tombe pas spontanément
- Des incisives supérieures en avant (dents de lapin)
- Un mauvais contact entre la dent et la gencive
- Une bouche petite, des maxillaires étroits
- Des dents écartées
Et :
- Il respire la bouche ouverte
- Il ronfle la nuit
- Il a un défaut de prononciation
Souvenez-vous de certains détails :
- Il n’avait pas d’espace entre ses dents de lait
- Il a sucé son pouce au-delà de l’âge de six ans
NOS CONSEILS
- Un diagnostic et un traitement précoces peuvent éviter un traitement plus long et compliqué à l’adolescence.
- Si vous soupçonnez un risque particulier chez votre enfant, n’hésitez pas à en parler à votre chirurgien-dentiste ou à consulter un orthodontiste.
Le système DAMON est un concept orthodontique.
Développé depuis plus de 30 ans par le docteur Damon, il permet contrairement à la majorité des techniques orthodontiques, d’éviter les extractions de dents définitives dans plus de 90% des cas.
CECI À PLUSIEURS CONSÉQUENCES :
Chaque dent ayant un rôle spécifique, l’équilibre fonctionnel de la denture est conservé
L’extraction de 4 dents définitives ( généralement des prémolaires), est un acte traumatisant, invasif, et rarement indolore.
Une denture adulte dans laquelle toutes les dents sont présentes, est plus harmonieuse, plus « pleine », et le sourire est plus éclatant.
Le profil reste plus harmonieux, et ne se trouve plus en « creux », comme c’est souvent le cas dans les traitements orthodontiques avec extractions.
COMMENT EST–CE POSSIBLE ?
Par l’utilisation de boitiers spécifiques et de fils de haute technologie, qui permettent l’application de forces jusqu’à 5 fois plus douces que dans les traitements avec ligatures : les frottements entre les fils et les boitiers sont ainsi réduits au minimum



Les verrous traditionnels nécessitent des ligatures pour maintenir l’arc en place.



Les verrous du Système DAMON comportent des glissières qui éliminent la friction et les ligatures.
PEUT –ÊTRE VOUS POSEZ-VOUS PLUSIEURS QUESTIONS :
Est-ce que j’aurai mal ?
Les forces développées étant beaucoup moins importantes qu’avec un appareil classique, le recours à un médicament anti-douleur n’est pratiquement plus jamais nécessaire après les rendez-vous .
Le traitement est ainsi beaucoup plus confortable.
Est- ce que je devrai porter un appareil de nuit ?, un écarteur au palais ?
Le système Damon permet d’éviter ces appareils contraignants et inconfortables.
Est-ce qu’on va m’enlever des dents ?
Comme nous l’avons vu plus haut, le recours à des extractions de dents définitives n’est pratiquement plus nécessaire ( Dans certains cas bien précis , votre orthodontiste pourra vous le proposer, si l’esthétique de votre visage le recommande)
Je suis adulte. Le système DAMON peut-il être utilisé ?
Bien sûr ! Il est même recommandé, car le support des dents ( os de soutien) est souvent plus faible que chez l’enfant
Les forces utilisées pour déplacer les dents doivent donc être les plus douces possibles, ce qui est justement le cas avec le système DAMON.
Les rendez-vous sont-ils plus nombreux ?
Non, au contraire ! Ils sont plus espacés : tous les 2 mois en moyenne, contre 5 à 6 semaines dans les techniques avec ligatures.
Le traitement sera-t-il plus long ?
Non ! Les traitements réalisés avec le système Damon sont même souvent plus courts ( 18 mois le plus souvent, parfois 24 mois dans les cas sévères)
Mon appareil va-t-il se voir ?
Les boitiers utilisés sont collés sur la face externe des dents mais leur taille réduite au minimum, l’absence de ligatures qui jaunissent font que la technique Damon est une des plus discrètes .
D’autre part , l’utilisation de boitiers transparents est toujours possible, quelque soit votre cas.
Les traitements en Damon sont-ils plus chers ?
C’est peut-être le seul inconvénient du système. Les boitiers à clapet coulissant et les fils de haute technologie utilisés ont un coût plus élevé que les boitiers classiques à ligature, et l’orthodontiste suit régulièrement des formations pour se former à ces technologies de pointe.
Mais le surcoût lié à l’utilisation du système DAMON n’est en général pas supérieur à 10% par rapport à un système classique.
QUELQUES EXEMPLES DE PATIENTS TRAITÉS AVEC LE SYSTÈME DAMON :
2 sœurs, avec un problème similaire, l’une traitée avec des extractions, l’autre avec le système Damon , sans extractions.
La première consultation a pour but de faire connaissance avec le patient (et ses parents), de réaliser un bilan orthodontique et de faire le point sur leurs attentes fonctionnelles et esthétiques.
Tout d’abord, le praticien va procéder à un examen du patient (examen clinique). Des examens complémentaires tels que moulage des dents, photographies intra-buccales et faciales seront effectués au cabinet. Des documents radiologiques complémentaires (souvent une radiographie panoramique, une téléradiographie de profil, parfois une radiographie du poignet pour déterminer l’âge osseux, c’est-à-dire situer un patient sur sa courbe de croissance) sont également nécessaires à la planification du traitement. L’état des dents et des gencives sera regardé avec attention.
Des informations sur la vie du patient et sur ses loisirs (football, judo, pratique d’un instrument à vent…) sont importantes à connaître et à prendre en compte.
Tous ces éléments : radiographies, moulages, photographies…, font partie de ce que l’on appelle le dossier orthodontique.
Après cette récolte d’informations nous pourrons établir un bilan complet et présenter les options de traitement, leurs bénéfices, le type d’appareillage (fixe ou amovible), les contraintes et limites éventuelles du traitement, les précautions à prendre, le rythme des visites de suivi.
La durée estimée du traitement, son coût et ses modalités administratives vous seront aussi communiqués.
Le dossier orthodontique est alors établi. Complété par les différentes radiographies il sera adressé à la Sécurité Sociale en vue d’une demande de prise en charge, si le patient a moins de seize ans.
NOS CONSEILS :
- Le premier rendez-vous est d’une grande importance pour le patient (et pour ses parents s’il s’agit d’un enfant). N’hésitez pas à aborder les sujets qui vous préoccupent.
- Une préparation complète, en amont des soins, permet de les réaliser en toute sécurité.
Le traitement orthodontique peut être effectué sur les dents de lait, ou en denture mixte si les dents de lait cohabitent avec des dents définitives.
Entre 4 et 8 ans : les traitements en denture temporaire et en denture mixte (les dents de lait cohabitent avec les dents définitives)
Vers 3-4 ans les traitements sont rares. Mais si votre enfant présente déjà un gros décalage entre les deux mâchoires il pourra être pris en charge dès cet âge. Le traitement se fera à l’aide de petits appareils amovibles.
Ensuite, de nombreuses consultations sont liées à une succion du pouce persistante, néfaste au-delà de l’âge de 6 ans. Différents conseils et moyens d’approche vous seront proposés. En effet, il peut se produire un manque de développement transversal du maxillaire supérieur, « mâchoire trop étroite », souvent liée à la succion du pouce ou de la tétine, soignable dès l’évolution des molaires de 6 ans. D’autres traitements sont destinés à corriger des anomalies du développement maxillaire.
Il arrive que les incisives évoluent dans un mauvais axe. Dès que les incisives du haut et du bas sont sorties, il est possible de dépister et traiter des rapports d’occlusion inversés.
Dans le cas de perte prématurée ou d’extraction précoce des dents de lait(abcès ou caries importantes) il est nécessaire de maintenir de la place, afin d’ éviter que les dents adjacentes ne basculent vers l’espace de l’extraction et ne prennent la place des dents définitives à venir. Il faut parfois, aussi, réhabiliter les fonctions orales (élocution, déglutition…).
En denture temporaire, on utilise souvent des appareils amovibles en résine, peu visibles, avec au plus un fil passant devant les incisives du haut. Ces appareils sont aussi appelés « faux palais » ou « palais roses ». Les appareils amovibles peuvent également être en silicone souple, pour améliorer les fonctions orales avec une action sur les muscles des lèvres et de la langue.
On utilise également des appareils fixes, constitués de deux bagues sur les premières molaires définitives et d’un fil longeant le palais. Pour aligner les incisives, il peut suffire de mettre 4 bagues pendant quelques mois.
Entre 8 et 11 ans : les traitements en denture mixte avec établissement de la denture définitive
Cette phase dite d’interception est fondamentale car elle permet de stopper l’évolution d’un problème orthodontique et d’obtenir une croissance harmonieuse de la face.
A cette période il peut exister un chevauchement des dents, une étroitesse de la mâchoire empêchant l’éruption de dents définitives ou un problème de décalage (dans les trois sens de l’espace) entre la mâchoire supérieure et inférieure :
- décalage dans le sens avant-arrière (antéropostérieur). Le port nocturne d’un appareil amovible permet d’encourager la croissance d’une mâchoire et de freiner la croissance de l’autre
- décalage transversal (déviation de la mâchoire). Un appareil fixe permet d’obtenir un recouvrement satisfaisant sur les secteurs latéraux
- décalage vertical : béance ou non-contact entre les incisives des mâchoires supérieure et inférieure
Ces traitements utilisent la période de croissance de la mâchoire pour en rectifier les malformations.
Selon la correction à effectuer il est proposé un appareil amovible, un traitement par multi-bagues ou une solution à l’aide de gouttières.
ENTRE 12 ET 16 ANS : LES TRAITEMENTS EN DENTURE DÉFINITIVE
A ce stade où toutes les dents définitives sont présentes, il s’agit surtout de corriger un mauvais alignement dentaire, à l’aide de bagues si le patient ne présente pas de décalage des mâchoires, ou si une première étape avec un appareil amovible a déjà été mise en œuvre. Il peut être encore possible vers 12-13 ans, si l’enfant a un potentiel de croissance, de corriger un décalage de mâchoires à l’aide d’appareils amovible ou fixe.
1) Pour des corrections très simples de l’alignement, on utilise des appareils amovibles (déplacement de 2-3 dents maximum)
2) Les traitements multi-bagues sont les plus courants à cet âge. On colle sur chaque dent des attaches appelées « brackets » ou « bagues ». Dans ces brackets un fil semi-rigide est inséré. Il est attaché par une ligature en plastique, en métal ou par un mini-clip pour les brackets auto-ligaturants (sans élastique de maintien de fil dans la gorge du bracket) qui font partie des dernières innovations orthodontiques, ce qui va permettre de guider le déplacement des dents. Ces bagues sont collées sur la face extérieure des dents (elles sont alors transparentes ou métalliques), ou sur la face interne en orthodontie linguale.
Traitement multi-attaches
3) Il existe une solution à l’aide de gouttières, ayant un résultat similaire aux bagues mais plus limitée dans ses indications.
Les dents sont déplacées à l’aide de gouttières en plastique transparentes, qui devront être portées 24h/24, sauf au moment des repas. Cela peut être réalisé soit par une série de gouttières que l’on devra changer tous les quinze jours environ, soit par une gouttière qui sera activée progressivement. Les gouttières sont surtout utilisées pour réaliser de petits déplacements.
Alignement par gouttières esthétiques
DES CAS COMPLEXES SONT AUSSI À TRAITER :
– Absence de dents définitives (Agénésie) Dans la majorité des cas il s’agit d’agénésie des incisives latérales, remplacées par des canines.
Les dents présentes sont alors déplacées à l’aide d’un dispositif fixe et les espaces correspondant aux dents absentes sont ainsi fermés. A l’issue du traitement, la morphologie de ces canines est modifiée pour atteindre un meilleur rendu esthétique.
Dans certains cas, les dents absentes sont remplacées par des implants.
– Dents incluses
Ce sont des dents qui restent bloquées à l’intérieur de la mâchoire (manque de place, mauvaise orientation, présence de dents de lait ayant entravée l’éruption d’une dent définitive…).
L’intervention d’un chirurgien-dentiste pour accéder à la dent incluse peut être nécessaire. Avec la pose d’un dispositif fixe, la dent est ensuite guidée dans son évolution et ramenée dans sa position normale. Dans certains cas assez rares l’extraction de la dent incluse est recommandée.
NOS CONSEILS
- Les adolescents peuvent bénéficier d’appareillages très discrets.
- Les interventions chirurgicales éventuelles sont tout-à-fait maîtrisées.
Le nouveau-né puis le nourrisson éprouvent le besoin inné, instinctif de téter, de sucer, et ceci pas seulement pour se nourrir. En dehors des tétées et de toute sensation de faim, bébé s’agite, trouve ses doigts ou cherche autour de lui quelque chose à suçoter, puis s’apaise.
On distingue la succion nutritive (sein, biberon) et la succion non-nutritive (pouce, tétine, doudou).
Par ailleurs la période d’éruption des dents s’accompagne d’un fort besoin de sucer et de mordiller.
La succion est une nécessité et une source d’intenses satisfactions.
POUCE OU TÉTINE ?
Depuis une bonne dizaine d’années l’usage de la tétine est en recrudescence.
Mais son utilisation peut être plus nocive que celle du pouce. En effet elle demande un effort de succion plus intense. La peur de la perdre, si elle tombe, fait que l’enfant s’y accroche d’autant plus.
Par ailleurs la tétine est un objet « valorisé » puisque donné par sa mère.
Souvent l’enfant qui suce son pouce ou son doigt ne fait que le caresser de la langue. C’est ce que l’on observe lorsque dans son sommeil, il le laisse tomber.
Sentir qu’il peut retrouver son pouce comme il le veut lui permet de l’abandonner plus facilement.
N.B. L’on constate une utilisation inappropriée du mot orthodontique en parlant des tétines. Une tétine ne traite pas les dents, ne les redresse pas. Elle n’a de valeur ni « physiologique » ni « orthodontique ».
Quand la succion « nécessité » se prolonge en succion « habitude », comment intervenir ?
L’âge conseillé pour lui faire perdre cette habitude se situe autour de 2/3 ans. L’enfant développe alors ses champs d’intérêt et d’investigation. Il marche, s’exprime, a des contacts avec d’autres enfants, entre à l’école.
Jusqu’à 4 ou 5 ans, il peut être admis de sucer son pouce. Au-delà, il est souhaitable de commencer à en parler avec l’enfant.
Indépendamment d’impact éventuel sur les dents, pouce ou tétine gênent la route de la communication : l’on ne peut pas parler la bouche pleine !
Quelques éléments clés pour l’accompagner :
- Choisir une période favorable en évitant les moments de changements familiaux (déménagement, voyage, naissance d’un autre enfant…) qui peuvent le mettre en insécurité
- Prévoir une période de préparation et d’information : pas d’interdiction brusque mais expliquer ce qu’il a à gagner en retirant la tétine ou le pouce
- Présenter l’arrêt de la succion comme une avancée, une « promotion ». Projeter l’enfant dans l’avenir
- Substituer un autre plaisir à celui de sucer son pouce (lui lire une histoire, le faire parler, jouer …)
- Etre vigilant lorsqu’il suce son pouce parce qu’il est désœuvré, ou si vous constatez un lien automatique (télévision/pouce…)
- Encourager les efforts et souligner les réussites.
NOS CONSEILS
- Chaque enfant a son rythme et ses propres étapes de progression.
- En cas d’échec, ne pas le culpabiliser et réessayer quelques mois plus tard.
Une succion du pouce prolongée peut avoir un certain nombre de conséquences sur le développement de la mâchoire et des dents, ainsi que sur des fonctions telles que la déglutition, l’élocution…
Le réflexe de succion est physiologique et déjà présent avant la naissance, il est indispensable pour le développement du petit enfant.
Mais la succion dans la durée du pouce, de la tétine ou l’utilisation prolongée du biberon, font mauvais ménage avec une bonne évolution dentaire.
La succion persistante fait perdurer ce que l’on appelle une déglutition infantile : la langue adopte une position incorrecte, trop basse, au repos comme lors de la déglutition de la salive (2000 fois par jour en moyenne). Elle s’interpose en avant entre les dents du haut et celles du bas, ou vient pousser sur les incisives au lieu de monter s’appuyer au palais et exercer une pression latérale qui contribue au bon développement transversal des mâchoires.
La mandibule (mâchoire inférieure) est alors sous-développée de même que le maxillaire supérieur. Les dents du haut se trouvent projetées en avant et la lèvre inférieure tend à se positionner entre les deux arcades dentaires donnant à l’enfant une physionomie particulière (dents de lapin).
On le voit, la succion intense mène à un déséquilibre des forces musculaires.
Or c’est l’équilibre des forces musculaires de la zone orale (lèvres et langue), qui permet l’évolution équilibrée des maxillaires et un bon positionnement des dents.
SUCCION DU POUCE ET ORTHODONTIE
Visuels de droite : enfant de 10 ans présentant une béance des incisives.
Traitement par arrêt du pouce et rééducation linguale. Port d’un appareil Quad Helix.
Si votre enfant a sucé son pouce tardivement, ou s’il le suce encore, nous pourrons intervenir pour l’aider à quitter cette habitude et voir si un traitement orthodontique est nécessaire.
En effet les traitements orthodontiques sont pratiqués maintenant plus tôt, avec des appareils spécifiques, simples et sur des durées courtes. Cela permet souvent d’éviter des soins plus lourds à l’adolescence. Bien sûr tous les enfants ne nécessitent pas d’intervention précoce.
NOS CONSEILS
- Les enfants qui sucent leur pouce n’ont pas tous, obligatoirement, des problèmes orthodontiques. Il y a souvent un ensemble de facteurs qui coexistent (durée de la succion, tonicité musculaire).
- Si l’enfant continue à sucer son pouce avec son appareil ou l’enlève pour sucer, n’hésitez pas à demander un avis pour savoir si le traitement doit être maintenu.
A partir de certaines étapes d’un traitement multi-attaches, et si le cas le nécessite, l’appareil orthodontique s’accompagne d’élastiques tendus entre les deux arcades dentaires.
POURQUOI PORTER DES ÉLASTIQUES ?
Le port d’élastiques, en complément de l’action de l’appareil orthodontique, est une étape importante de ce traitement.
Ces élastiques sont placés en fonction d’un schéma bien précis et exercent une force qui fait bouger les dents dans la direction désirée. Ils ont pour but de mettre en bonne position les deux arcades dentaires, ce que l’on appelle l’«engrènement» des dents, afin d’établir une fonction dentaire idéale ou en termes plus spécialisés, une bonne occlusion.
Les dents se déplaceront progressivement dans la direction donnée par les élastiques.
Sans élastique les dents ne se déplaceraient pas dans la direction souhaitée.
Un port irrégulier produirait un mouvement de va-et-vient des dents. Les dents reviendraient à leur position initiale lors de période de non port et cela aurait pour conséquence directe d’allonger la durée du traitement.
COMMENT LES PORTER ?
Mettez les élastiques en suivant bien les indications données
Changez les élastiques selon nos prescriptions (en général une à deux fois par jour) car ils perdent rapidement de leur efficacité
Les retirer pour les repas et le brossage des dents mais les remettre aussitôt
Si un élastique casse, changez-le aussitôt
Surveillez le stock d’élastiques afin de ne pas en manquer
Ne substituez pas vous-même un type d’élastiques par un autre, cela pourrait changer le système de force et ne pas produire les effets désirés
Une gêne peut surgir les premiers jours mais disparaîtra rapidement avec un port continu.
LES DIFFÉRENTS TYPES D’ÉLASTIQUE
Les élastiques de classe I : Elastiques placés uniquement sur une arcade, avec un mouvement de force horizontale ou verticale. Ils peuvent être employés conjointement avec d’autres élastiques.
Les élastiques de classe II : Elastiques intermaxillaires placés antérieurement sur le maxillaire (dents supérieures) et postérieurement sur la mandibule (dents inférieures).
Les élastiques de classe III : Elastiques intermaxillaires placés postérieurement sur le maxillaire et antérieurement sur la mandibule. L’épaisseur (grosseur) et le diamètre des élastiques déterminent leur force et leur usage. Chaque configuration d’élastique a un but particulier. Le type d’élastique peut varier pendant le traitement et nous vous indiquerons quels élastiques utiliser à chacune de vos visites.
Correction avec élastique classe 2
Correction avec élastique classe 3
NOS CONSEILS
- La durée et la réussite du traitement dépendront de la bonne coopération du patient.
- Si des difficultés surgissent dans le port des élastiques, appelez-nous rapidement sans attendre le prochain rendez-vous.
- En cas d’intolérance au latex, nous vous donnerons des élastiques de nature différente.
Votre enfant débute un traitement orthodontique et porte maintenant un appareil dentaire pour redresser ses dents. Cela demande une période d’adaptation et un certain nombre de précautions.
Cet appareil est fixe, c’est-à-dire qu’il est actif le jour et la nuit. Il ne peut être enlevé ni pour manger ni pour se laver les dents. Le plus souvent il se compose de bagues, collées sur les dents, et de fils en forme d’arc qui vont les redresser progressivement.
Cet appareil est fragile. Il peut vite s’abîmer et iI faut donc en prendre grand soin. Eviter de le toucher avec les doigts. Ne pas se ronger les ongles et ne pas manger d’aliments trop durs ou collants.
Pendant les 2/3 premiers jours il est fréquent de ressentir un peu de gêne ou une difficulté pour s’alimenter. C’est normal. En cas de besoin, prendre le médicament que nous vous avons conseillé. Si une irritation à l’intérieur des lèvres ou des joues est ressentie, utiliser de la cire dentaire.
ALIMENTATION
Le premier jour, manger des aliments mous, faciles à avaler. La bouche va s’habituer peu à peu à l’appareil.
Pendant la durée du traitement, éviter de consommer :
- Les fruits durs : noix, amandes, noisettes, cacahuètes
- Les aliments collants : chewing-gum, caramels, nougats, carambars, réglisses…
- Les aliments très sucrés, sucettes, sodas…
Attention aussi de ne pas :
- Croquer trop fort dans un sandwich, (prendre un sandwich fait avec du pain de mie plutôt qu’avec de la baguette), dans une pomme, dans des carottes. Les couper en morceaux
- Ronger les os de poulet ou les épis de maïs
- Mordiller un crayon ou un stylo
Mastiquer doucement
Sinon que se passe-t-il ?
Les bagues se décollent, les fils se tordent et il sera nécessaire de réparer ou de changer l’appareil.
Une fois ces bonnes habitudes prises votre enfant ne se rendra même plus compte qu’il porte un appareil !
LE BROSSAGE DES DENTS
Après chaque repas se brosser soigneusement les dents, donc trois fois par jour. Les appareils fixes retiennent des débris d’aliments ce qui favorise le développement de la plaque dentaire (une substance blanche et collante qui se développe sur la dent). Les bactéries aiment bien s’installer dans cette plaque, creuser des caries dans la dent et irriter la gencive.
Brossage des dents avec des brackets
Animation pour enfants
NOS CONSEILS
- Une bonne information et un accompagnement vigilant faciliteront l’adaptation de votre enfant.
- N’hésitez pas à nous appeler en cas de difficultés. Il est toujours dommageable d’interrompre un traitement en cours.
- Une hygiène défavorable peut être à l’origine de taches blanches ou marrons sur les dents, visibles à la dépose des bagues. Ces taches sont le signe d’un tout début de carie.
Les traitements orthodontiques sont possibles à tout âge. Ainsi, les adultes peuvent-ils réaligner leurs dents de la même façon que les enfants et les adolescents.
INTÉRÊTS DU TRAITEMENT ORTHODONTIQUE CHEZ L’ADULTE
Les adultes qui consultent un orthodontiste pour réaligner leurs dents le font le plus souvent pour des raisons esthétiques. L’embellissement du sourire reste en effet une préoccupation à tout âge. Si l’objectif esthétique est essentiel, la recherche du bon fonctionnement de l’ensemble dentaire est également primordiale : des dents bien alignées facilitent le brossage, évitant ainsi la formation de caries et les dépôts de tartre. Ce brossage approfondi contribue à la protection des gencives et permet de lutter contre le déchaussement des dents. Les fonctions de la bouche (mastication, phonation, respiration) se trouvent également améliorées.
LES PRÉALABLES AU TRAITEMENT
Tout traitement orthodontique, que ce soit chez l’enfant ou chez l’adulte, ne peut se faire que dans une bouche saine et propre. La maîtrise du brossage est un préalable indispensable à tout traitement orthodontique.
Un bilan dentaire doit être réalisé avant le début du traitement afin de s’assurer qu’il n’existe ni carie, ni gingivite, ni déchaussement des dents en évolution. Dans le cas contraire, ces troubles sont à traiter avant le début du traitement orthodontique.
LES TECHNIQUES DE TRAITEMENT
Chez l’adulte, les traitements peuvent se faire à l’aide de brackets métalliques ou transparents collés sur les dents et reliés par un arc orthodontique le long duquel les dents sont déplacées. Pour rendre le traitement plus discret, des techniques spécifiques peuvent être utilisées (brackets collés sur la face interne des dents, gouttières en plastique transparent…)
Chez l’adulte porteur de bridges reliant plusieurs dents, le déplacement de ce secteur est impossible, à moins de couper le bridge. Les dents sur implants sont également impossibles à déplacer.
Pour la prise en charge des situations les plus sévères, des techniques chirurgicales peuvent être associées au traitement, afin de rétablir une position correcte des mâchoires.
LES MINI-VIS ET MINI-IMPLANTS
Dans certains cas et pour faciliter le traitement, des petites vis ou implants peuvent être mis en place afin d’avoir un ancrage solide pour déplacer les dents de façon plus efficace. Ces mini-vis ou mini-implants sont retirés à la fin du traitement et ne laissent aucune séquelle.
NOS CONSEILS
Même si vous supportez depuis longtemps une malposition dentaire, n’hésitez pas à demander des informations sur les possibilités de traitements.
Pour certains patients, et plus particulièrement pour les grands adolescents ou les patients adultes le souci d’esthétique pendant le traitement est un élément majeur à prendre en compte.
CETTE ORTHODONTIE PEUT SE FAIRE DE TROIS MANIÈRES :
Les attaches orthodontiques transparentes avec des fils blancs.
Ce dispositif est très discret.
Efficace, cet appareil peut traiter les cas les plus complexes. l’adaptation est rapide. Une hygiène rigoureuse est nécessaire mais l’entretien est facilité par une bonne visibilité lors du brossage.
« La technique invisible » avec utilisation de gouttières transparentes
Aujourd’hui, un traitement d’orthodontie amovible, esthétique, est possible dans la plupart des cas. C’est une méthode discrète, confortable et pratiquement invisible, qui s’appuie sur une technologie d’imagerie numérique permettant de fabriquer une série de gouttières sur mesure en plastique transparent.
Le patient doit porter chaque gouttière en permanence (sauf pour manger et se brosser les dents) pendant 15 jours, avant de passer à la suivante. Les déplacements dentaires sont réalisés de manière progressive et efficace jusqu’à la position finale recherchée.
L’adaptation est facile. Il n’y a pas de gêne lors de la mastication puisque l’appareil est retiré pendant les repas. Ce traitement peut être recommandé en cas de risque carieux important. La coopération et la motivation du patient sont indispensables : en effet l’irrégularité dans le port des gouttières entraînera l’échec du traitement.
L’orthodontie linguale
Cette technique permet de traiter toutes les malpositions. Elle a fortement évolué ces dernières années grâce à la conception et la réalisation assistées par ordinateur. Il s’agit d’attaches collées sur la face interne des dents, reliées entre elles par des arcs spécialement mis en forme.
L’appareil est totalement invisible et est considéré comme peu agressif pour les dents. Ce traitement demande cependant une hygiène stricte et des précautions alimentaires précises. Une période d’adaptation est nécessaire.
En résumé, afin de choisir la technique la mieux adaptée il est important de prendre en compte :
- l’objectif du traitement, les types d’action possibles ou déconseillés (risque carieux, problème de gencive…)
- la durée prévisible
- les nécessités professionnelles et l’environnement personnel de chacun
- les habitudes d’hygiène
- l’investissement financier envisagé
Dans certains cas de traitement orthodontique, des petites vis peuvent être placées dans la partie osseuse afin d’avoir un ancrage orthodontique solide et de faciliter le mouvement des autres dents.
Ces mini-vis sont retirées à la fin du traitement et ne laissent aucune séquelle.
IMPORTANCE DE L’ANCRAGE
L’ancrage constitue une préoccupation majeure pour les orthodontistes. En effet chaque fois qu’un déplacement de dents est effectué dans un sens, il se crée sur les dents en appui (ou dents d’ancrage) un mouvement dans le sens opposé. Il est donc primordial de combiner au mieux ces deux mouvements. Les mini-vis d’ancrage présentent de réelles qualités en termes d’efficacité et de simplicité d’utilisation.
Les mini-vis permettent de bouger une seule dent ou un petit groupe de dents sans solliciter obligatoirement d’autres dents. La gamme des mini-vis est développée, avec une grande variété de longueur et de largeur. Elles sont ainsi adaptées à différentes zones d’implantation et peuvent aussi être placées dans des points d’accès difficile.
La pose est simple, rapide, sans douleur et ne nécessite qu’une anesthésie locale légère. Leur mise en charge est immédiate, dès la pose.
Les mini-vis sont généralement fabriquées dans un alliage de titane et comprennent trois parties :
- une partie intra-osseuse en forme de cône
- une tête qui permet de fixer différents dispositifs (élastique, fil…)
- entre les deux, un col transmuqueux, lisse, qui permet de traverser la muqueuse en évitant les irritations et la formation d’une plaque bactérienne
INDICATIONS
- Ancrage traditionnel insatisfaisant ou insuffisant
- Souhait de limiter les appareillages pour raisons d’esthétique ou de confort
- Orthodontie pré-prothétique
- Mouvements orthodontiques complexes
- Eviter une chirurgie orthognathique dans des cas limites
NOS CONSEILS
- Votre praticien fera le choix des mini-vis en fonction de la correction à effectuer.
PROCÉDURE
Sous légère anesthésie locale, le geste est simple et rapide (quelques minutes). Ces petites vis sont autoforantes et peuvent être posées entre les racines des dents, avec un tournevis ou un contre angle implantologique. Les différentes localisations sont fonction de l’espace à disposition, de la typologie du patient et de la force à appliquer.
L’absence d’ostéo-intégration (intégration de la vis dans l’os) permet d’enlever ces vis sans anesthésie et sans douleur. Le taux de succès des ancrages par mini vis est élevé (90%) et peut être optimisé par un choix de vis adapté au site d’implantation.
Invisalign® est un traitement orthodontique basé sur le port successif d’une série de gouttières transparentes en plastique fabriquées à partir des empreintes dentaires du patient.
Align Technology utilise une technologie de modélisation en 3D de pointe (scan 3D par tomographie numérique et logiciel propriétaire Treat®) pour appliquer les mouvements définis par le praticien afin d’arriver au résultat final. Ces mouvements sont séquencés dans une animation appelée ClinCheck®, dans laquelle chaque étape correspond à une gouttière de traitement que le praticien peut modifier à sa convenance. Une fois le plan de traitement accepté par le praticien, chaque gouttière est fabriquée par thermoformage sous vide à partir d’un modèle unique en résine (SLA) correspondant à chacune des étapes de l’animation et réalisée par stéréo-lithographie.
Chaque gouttière doit être portée 22 heures par jour pendant 15 jours. Elles ne sont retirées que pour manger, boire, se brosser les dents et pour des occasions spéciales.
Les avancées technologiques basées sur la mutualisation de l’expérience acquise par les praticiens depuis plus de 10 ans et des données collectées sur plus de 1.200.000 traitements dans le monde font d’Invisalign® une technique fiable et efficace pour les traitements les plus simples comme les plus les complexes.
LES AVANTAGES :
- pratiquement invisible
- confortable
- amovible
- rendez-vous plus courts et plus espacés
LES INCONVÉNIENTS :
Les gouttières étant amovibles, l’implication du patient dans son traitement est primordiale.
Pour en savoir plus, consulter www.invisalign.fr
La mise en place de nombreux Programmes Universitaires (dont 5 en France et 2 en projet) ainsi que la publication de nombreux articles et ouvrages apportent à la technique le crédit et la reconnaissance de la profession.
Align Technology a également établi un programme de Formation Continue destiné à accompagner les praticiens dans leur maîtrise de la technique : formation sur deux journées à 4 mois d’intervalle, groupe de discussions locaux (Study Club), Forum Clinique annuel, Sommet Européen et International, etc…
Initialement réservé aux patients adultes, Invisalign® est disponible pour les adolescents depuis mars 2009 et le lancement d’Invasilign Teen®.
Les avantages esthétiques et de confort ainsi que la simplicité d’utilisation d’Invisalign® sont plébiscités par le nombre sans cesse croissant de patients qui recherchent une solution discrète et confortable sans pour autant diminuer la qualité et l’efficacité du traitement. Ainsi, le nombre de patients traités avec Invisalign® augmente de plus de 50% chaque année en France !
A PROPOS D’ALIGN TECHNOLOGY
- Siège Social : Santa Clara, CA – USA
- Employés : > 1900
- Gouttières fabriquées : > 55.000.000
- Praticiens formés : > 60.000
QU’EST CE QU’UN TRAITEMENT PAR GOUTTIÈRE INVISIBLE?
En présence de malpositions dentaires, l’orthodontiste déplace vos dents pour les aligner au moyen d’une série de gouttières transparentes amovibles.
PROCÉDURE
Les gouttières sont fabriquées sur mesure d’après une empreinte de vos dents. Parfaitement adaptées à la forme de vos dents, elles réduisent les sensations de gêne en bouche.
Les gouttières sont changées régulièrement (environ toutes les 2 à 3 semaines selon la prescription de votre praticien).
Chaque gouttière, légèrement différente de la précédente, déplace vos dents jusqu’à l’alignement souhaité.
AVANTAGES
1. Appareil amovible : Hygiène dentaire améliorée
Le brossage des dents se fait sans l’appareil. Plus de risque de tâches sur les dents par les appareils multibagues fixés sur les dents. Plus de caries dues aux bagues.
2. Appareil transparent : Esthétique du sourire améliorée
Ils sont invisibles à la vue des autres. De plus, le fait de recouvrir les dents par un matériau plastique et transparent est plus esthétique:
- en cas de chevauchement : les dents paraissent plus lisses dès la pose en créant une brillance au sourir ce qui aligne les dents visuellement,
- en cas d’espaces entre les dents : le comblement par l’aligneur empêche une ombre noire disgracieuse dans le sourire
- en cas de manque d’une dent : une facette esthétique est intégrée dans l’aligneur alors que pour les bagues il faut la coller sur les dents (fragile) et il faut plusieurs rendez-vous pour la diminuer (avec les aligneurs elles sont diminuées au fur et à mesure sans nécessité de rendez-vous rapprochés.
3. Appareillage sur mesure : Rapidité de traitement
Les aligneurs sont des appareils sur mesure adaptés à la dentition de chaque patient, ils permettent un déplacement localisé à un groupe de dents en fonction du choix déterminé lors du diagnostic.
4. Diminution des rendez-vous
Cette précision permet souvent de diminuer la durée du traitement et de limiter les rendez-vous. Cette technique est très adaptée aux personnes qui se déplacent souvent ou qui ont déjà un agenda très chargé.
5. Adapté aux bridges, couronnes et diverses restaurations
L’ALTERNATIVE ESTHÉTIQUE ET CONFORTABLE.
Le système Invisalign développé par Align Technology consiste en une série d’aligners transparents et amovibles qui permettent d’aligner les dents esthétiquement.
Chaque aligner doit être porté environ 2 semaines avant de le changer. Il ne doit être enlevé que lors du brossage et lors des repas.
Les gouttières sont crées individuellement et sur mesure. Elles déplacent vos dents par petites étapes, jusqu’à ce qu’elles arrivent à la position prévue par votre orthodontiste.
QUAND UTILISER INVISALIGN ?
- Chevauchement des dents
- Problèmes d’occlusion
- Espacement des dents
De plus Invisalign permet d’améliorer votre santé buccal
LES AVANTAGES
- Les aligners Invisalign sont pratiquement transparents
- Les aligners Invisalign sont amovibles.
- Les aligners Invisalign sont confortables : aucun support ou fil métallique
- Possibilité de visualiser une image virtuelle du résultat final avant même le début du traitement.
- Prise des empreintes de des dents afin de fabriquer une gouttière unique.
- Il faut ensuite porter la gouttière environ 2 semaines avant de passer à la série d’aligners suivante.
Cette technique ne peut s’adapter à tous les traitements. Il faut d’abord consulter votre orthodontiste afin qu’il décide si Invisalign est adapté pour vous.
PROCÉDURE
Prise des empreintes de des dents afin de fabriquer une gouttière unique.
Il faut ensuite porter la gouttière environ 2 semaines avant de passer à la série d’aligners suivante.
DURÉE
Le traitement dure entre 9 et 18 mois. Les aligners se portent jour et nuit, et doivent être retirées pendant le brossage et les repas. Les visites se font toutes les 4 à 6 semaines. A la fin du traitement, vos dents arriveront à la position voulue et vous aurez le sourire que vous avez voulu.
Faire le choix d’un traitement orthodontique est une décision importante et réfléchie. Son succès est d’abord lié à une bonne communication avec le praticien.
Lors d’un rendez-vous de diagnostic, nous déterminerons avec vous le type de soins et d’appareillage qui vous est adapté, avec une estimation du temps de traitement et de son coût. Avant de démarrer le traitement, nous vous en expliquerons les différentes phases, leur durée et leur but. Nous vous informerons des résultats attendus, des nécessités liées à ce traitement et des limites éventuelles.
Pour que votre traitement se déroule dans des conditions optimales, il est bon que vous puissiez prendre une décision en toute sérénité, ceci afin de mener à bien les étapes prévues et de maintenir les résultats acquis.
Vérifiez aussi votre disponibilité car des rendez-vous réguliers sont nécessaires pendant tout le suivi.
Dans le cas d’un enfant ou d’un adolescent, assurez-vous qu’il a bien compris le but du traitement et en accepte les contraintes.
Sa coopération pour le port d’un appareil amovible, sa bonne volonté pour supporter la période d’adaptation et pour appliquer les recommandations du praticien seront des facteurs déterminants dans la réussite du traitement.
Adultes et enfants, soyez patients ! Veillez à respecter les rendez-vous, à maintenir une hygiène rigoureuse, à adapter votre alimentation en fonction de l’appareil.
A l’issue du traitement, une période de consolidation du résultat (contention) est souvent nécessaire.
Contention collée
Appareil de contention discret, composé d’un fil poli placé sur la face interne des dents, permettant de maintenir le résultat du traitement dans le temps.
Contention de Hawley
Appareillage de contention amovible, placé sur le palais, utilisé pour stabiliser le traitement dans la durée.
L’INVESTISSEMENT FINANCIER
Le traitement orthodontique demande un investissement financier parfois important.
La prévision de ce financement est indispensable. Votre orthodontiste vous établira un devis avant de commencer tout traitement.
AVANT LE DÉBUT DU TRAITEMENT
Le jour de la mise en place des bagues nous vous expliquerons la technique de brossage spécifique à appliquer.
NOS CONSEILS
Il est important qu’un traitement soit suivi dans sa totalité. Son interruption, même temporaire, en compromet le résultat.
Un traitement orthodontique doit s’accompagner d’une hygiène dentaire irréprochable. Sinon de nombreuses et volumineuses caries risquent de se développer à bas bruit.
PENDANT LE TRAITEMENT :
- Adoptez une alimentation équilibrée, ainsi qu’une forte diminution -voire suppression- des sucreries, sodas, bonbons durs, chewing gums (risque de détérioration de la colle utilisée pour les bagues).
- Dans certains cas un traitement fluoré peut être envisagé
- Effectuez un brossage régulier, au minimum matin et soir
- Utilisez des brossettes dentaires pour atteindre les zones situées entre les dents et derrière les fils
- Une brosse à dents électrique n’est pas incompatible avec un traitement d’orthodontie
Les dispositifs fixes retiennent les aliments, favorisant le développement de la plaque dentaire et donc des bactéries. Un brossage après le déjeuner est souhaitable, avec une brosse à dents de voyage si l’on est à la cantine ou en déplacement.
Si cela n’est pas possible, il est bon d’effectuer un brossage après le goûter de l’enfant.
Si vous portez un dispositif amovible, nettoyez soigneusement l’appareil au moment de chaque brossage. Pensez à le nettoyer le matin quand vous l’enlevez car il ne faut pas attendre le soir, au moment de le remettre, pour le brosser. La saleté sècherait alors dans l’appareil et le nettoyage serait rendu beaucoup plus difficile, avec un risque de mauvaise odeur.
Il faut aussi bien se brosser les dents avant de mettre un appareil amovible.
Brossage des brackets
HYGIÈNE ET SOINS DENTAIRES
Les premiers signes d’une hygiène mal adaptée sont une gencive qui rougit, gonfle ou saigne lors du brossage.
Dans ce cas il ne faut surtout pas éviter la zone sensible mais au contraire augmenter la fréquence et la durée du brossage. On peut par contre utiliser un dentifrice spécifique et une brosse à dents plus souple.
Dans le cas d’un brossage insuffisant, sur une période plus longue, un dépôt de plaque dentaire autour des bagues et à la limite de la gencive peut entraîner un début de déminéralisation de l’émail se traduisant par une marque blanchâtre. Dans un premier temps cette marque est réversible à l’aide de traitements fluorés, mais irréversible à un stade plus avancé. Le stade suivant étant une carie.
Dans ces deux derniers cas, il peut être souhaitable de retirer l’appareil.
Durant la période de contention (maintien des résultats) une surveillance régulière sera nécessaire ainsi qu’un détartrage des dispositifs de contention collés sur la face interne des dents.
En fin de traitement, il est bon d’effectuer une vérification de l’état de l’émail.
NOS CONSEILS
- Avant le début du traitement, faites vérifier l’état de vos dents et de vos gencives.
- Le traitement d’orthodontie peut être l’occasion de prendre de bonnes habitudes de brossage que vous garderez même après le traitement.
Le traitement orthodontique s’achève avec le débaguage , c’est-à-dire la suppression des bagues. Celle-ci est indolore et rapide (seul le nettoyage de la colle peut prendre du temps).
Survient alors la période de contention, qui permet de consolider les résultats obtenus grâce au traitement orthodontique.
LES DIFFÉRENTS MODES DE CONTENTION
- Arc collé (fixe) : fil de contention placé derrière les incisives.
- Appareil amovible : il peut s’agir de gouttières, d’un finisseur ou encore d’un faux palais.
Le principe de l’attelle de contention réside en la solidarisation des dents, tout en permettant au patient la pratique du contrôle de la plaque interdentaire.
Un traitement orthodontique, est-ce douloureux ? Combien ça coûte ? Nos réponses à vos questions. Votre praticien reste toutefois votre interlocuteur privilégié.
A quoi sert l’orthodontie ?
L’orthodontie permet de rectifier la position des dents et des mâchoires afin d’obtenir un visage et un sourire harmonieux. Cet alignement va également favoriser l’hygiène dentaire et les fonctions de la bouche comme l’élocution, la mastication, la phonation, …
Comment savoir si mon enfant a besoin d’un appareil dentaire ?
Le meilleur moyen est de consulter votre chirurgien-dentiste ou votre orthodontiste. Cependant, certains signes peuvent vous alerter : dents qui se chevauchent, dents qui ne se touchent pas lorsque l’enfant ferme la bouche, dents en avant, dents écartées,… Ces signes doivent vous mettre la puce à l’oreille. En cas de doute, n’hésitez pas à demander un avis, même pour un très jeune enfant.
Y a-t-il un âge idéal pour effectuer un traitement orthodontique ?
Pour chaque type de défaut à corriger, il existe un âge idéal pour effectuer le traitement. Si cet âge est dépassé, la correction du défaut reste possible, mais plus difficile.
Faut-il passer par son médecin traitant ?
Pour consulter son chirurgien-dentiste ou son orthodontiste, il n’est pas nécessaire de passer par son médecin traitant.
Quelle est la durée moyenne d’un traitement ?
C’est très variable. Un traitement peut durer de quelques mois à 3-4 ans pour les plus longs. En moyenne, les traitements durent entre 15 et 24 mois.
Quel est le coût d’un traitement ?
Le coût des traitements d’orthodontie varie en fonction de la technique utilisée et de la durée des soins. Un devis vous sera obligatoirement adressé à l’issue de la première consultation.
Est-ce douloureux ?
Les jours qui suivent la pose des bagues, la langue et les joues peuvent être irritées. Cette période de gêne disparaît assez rapidement. De la cire orthodontique et des antalgiques vous seront recommandés pendant cette période. Ensuite, à chaque activation des bagues, c’est-à-dire lorsque l’orthodontiste « resserre » les bagues, toutes les 5 semaines environ. En cas de gêne passagère, un antalgique vous sera prescrit.
Faudra-t-il extraire des dents saines pour faire de la place aux autres ?
Certaines personnes ont des mâchoires trop petites pour accueillir convenablement l’ensemble de leurs dents. Dans ce cas, l’extraction de dents saines peut être justifiée pour assurer le bon alignement des autres dents.
J’ai peur de ne pas pouvoir m’y habituer
C’est une crainte justifiée. Néanmoins, il est extrêmement rare que l’on ne puisse pas s’habituer à un appareil, surtout lorsque l’on est réellement motivé par son traitement. Dans les cas extrêmes, la dépose de l’appareil sera envisagée.
Peut-on enlever l’appareil à l’occasion d’une fête ?
Les appareils avec des bagues ne peuvent pas être retirés avant la fin du traitement. Pour les appareils de type gouttières, leur port moins de 20 heures par jour compromet fortement la réussite du traitement. Ils ne doivent donc pas, eux aussi, être retirés sauf pour manger et se brosser les dents.
Existe-t-il des appareils invisibles ?
Il existe différentes techniques qui permettent de rendre certains traitements très discrets voire invisibles. N’hésitez pas à en parler avec votre orthodontiste.
Avec un appareil, faut-il éviter certains aliments ?
Lors du traitement, les aliments très durs ou très collants doivent être évités pour ne pas casser l’appareil. De plus, une hygiène buccale stricte et une alimentation saine doivent être observées.
Vais-je avoir du mal à parler ?
Les jours qui suivent la pose de l’appareil, l’élocution peut être légèrement perturbée. Dans tous les cas, ce phénomène n’est que très transitoire.
On va se moquer de moi à l’école
Cela n’est pas vrai. Aujourd’hui, porter un appareil dentaire est devenu très courant.
Y a-t-il des risques de complication ?
Les traitements classiques non chirurgicaux ne comportent aucun risque. Au contraire, c’est le fait de garder des dents non alignées qui comporte un risque pour votre santé bucco-dentaire (risque augmenté de caries et de déchaussement des dents)
Le traitement sera-t-il définitif ?
Après un traitement orthodontique, il existe généralement une petite récidive, c’est-à-dire un léger déplacement des dents. Pour éviter cela une contention est toujours proposée à la fin du traitement.
Que se passe-t-il si je casse ou perds mon appareil dentaire ?
Contactez immédiatement le cabinet pour avoir la marche à suivre. Dans tous les cas, ne restez pas trop longtemps avec un appareil cassé ou perdu, cela risque de remettre en cause la durée ou l’efficacité de votre traitement.
Jusqu’à quel âge est-t-il raisonnable de se lancer dans un traitement orthodontique ?
L’idéal est de réaliser le traitement orthodontique avant la fin de la période de croissance, c’est-à-dire pendant l’enfance ou l’adolescence. Cependant, un traitment orthodontique est possible à tout âge.
Il y a rarement de véritables urgences en orthodontie. Cependant, les patients sont parfois confrontés à différents problèmes : inconfort, gêne, difficulté d’adaptation… Il peut aussi se produire un choc sur l’appareil ou sur les dents traitées.
TYPES DE DIFFICULTÉS RENCONTRÉES :
Descellement d’une bague ou d’un bracket :
Prenez rendez-vous en urgence au cabinet pour faire recoller l’attache.
Douleur liée à une bague ou un bracket qui blesse la gencive :
Pensez à utiliser votre cire orthodontique. Si la douleur persiste, n’hésitez pas à nous le signaler.
Perte d’une ligature :
La ligature doit être remplacée au plus vite au cabinet. Pensez à prendre rendez-vous en urgence.
Fil saillant ou irritant :
Appelez-nous pour un éventuel réglage de la position du fil.
Douleur après la mise en place de l’appareil
- Irritation de la langue, des joues et des lèvres. Utilisez des bains de bouche ou la cire orthodontique qui vous a été donnée ou qui est aussi disponible en pharmacie. Les muqueuses vont se renforcer peu à peu.
- Gêne occasionnée par la tension de l’appareil sur les dents. Cette gêne est normale pendant quelques jours après chaque activation de l’appareil. N’hésitez pas à prendre un antalgique en cas de nécessité.
Appareil amovible cassé
- En milieu scolaire : faites une déclaration auprès de l’Assurance scolaire, surtout s’il s’agit d’un accident causé par un autre enfant.
- N’essayez pas de porter un appareil abîmé. Prenez rendez-vous au plus vite pour le faire réparer.
Appareil amovible perdu
- En milieu scolaire : faites une déclaration de perte auprès de l’Assurance scolaire.
- Hors milieu scolaire, vérifiez avec votre assurance la prise en charge éventuelle des dommages.
- Une empreinte sera nécessaire pour confectionner un nouvel appareil.
Choc en relation avec les dents
Tout choc, même mineur doit être signalé rapidement à l’orthodontiste (chute, coup, accident de voiture…) afin de vérifier qu’il n’y a pas de conséquence sur le dispositif lui-même.
LA GENCIVE
La plaque dentaire et ses bactéries ! La plaque dentaire est une accumulation de bactéries et de quelques débris alimentaires qui se forme sur la surface des dents. Si elle n’est pas éliminée chaque jour par le brossage, elle devient de plus en plus néfaste.
Les bactéries de la plaque dentaire sont responsables de l’inflammation de la gencive, de la perte de l’os qui soutient les dents et de la fabrication du tartre. Le stade ultime est la perte de la dent !
« Ce n’est pas une fatalité. On peut garder ses dents toute la vie, à condition de faire ce qu’il faut pour cela !! »
Un peu d’anatomie :



La dent c’est comme un iceberg :
la partie visible, c’est la couronne naturelle.
la partie cachée, c’est la racine dans l’os.
Entre la racine et l’os il y a le ligament. La gencive recouvre et protège l’os.



Une gencive saine est rose, adhère à la dent et ne saigne pas.
Les 4 stades d’atteinte de la gencive :



Stade I



Stade II



Stade III



Stade IV
Stade I
La plaque dentaire et le tartre se déposent sur les dents. Leurs effets sont les suivants :
Les gencives sont un peu gonflées, rouges et saignent facilement au moindre contact : c’est la gingivite.



Pas de signes visibles à la radio.



Pas de signes visibles à la radio.
Le tartre est un élément dur et poreux qui se forme à partir de la plaque dentaire. C’est un support pour les bactéries. Il constitue donc un élément irritant tant chimique que mécanique pour la gencive.
Le traitement de la gingivite : c’est le détartrage et la motivation.
La motivation : c’est l’enseignement de l’hygiène afin d’assurer l’élimination complète de la plaque dentaire. Le praticien montre à son patient comment se brosser efficacement et lui prescrit le matériel adapté à ses dents (brosse à dents, batonnets inter-dentaires, brossettes inter-dentaires, etc…)
A ce stade tout est réversible, vous pouvez retrouver une bonne santé gingivale avec un détartrage et un brossage bi-quotidien efficace.



Présence de tartre et de plaque dentaire.



Guérison 3 semaines plus tard.
Entre ces deux photos, il n’y a eu qu’un détartrage et un brossage efficace.
Stade II
Le stade I non traité aboutit au stade II.
La plaque dentaire progresse en profondeur. Une poche se forme entre la dent et la gencive. Même après une motivation et un détartrage, il vous est difficile d’éliminer la plaque dentaire au fond des poches.



Légère baisse du niveau osseux.
Traitement : curetage des poches sous anesthésie locale.
Après vous avoir fait une anesthésie locale, votre dentiste va nettoyer en profondeur l’espace qui s’est formé entre la dent et la gencive. Le but de ce » détartrage profond » est d’obtenir une nouvelle attache de la gencive sur la dent et une disparition de la poche.
Le traitement nécessite aussi de votre part une hygiène rigoureuse :
Brossage bi-quotidien des dents et des gencives.
Utilisation bi-quotidienne des bâtonnets inter-dentaires (et/ou brossettes inter-dentaires)
Stade III
Le stade II non traité aboutit au stade III. Les bactéries se sont multipliées, la perte de l’os s’accentue. Les dents deviennent mobiles. C’est la « maladie parodontale » appelée auparavant « pyorrhée alvéolaire » ou « arthrite dentaire » ou encore « déchaussement des dents ».



Perte importante du soutien osseux.
Le problème est sérieux, il faut agir vite!
Le traitement : la chirurgie à lambeau.
préparation initiale : détartrage, curetage, motivation.
chirurgie dite « à lambeau » (sous couverture antibiotique):
Cette intervention consiste à écarter la gencive de façon à découvrir l’os et les racines dentaires. Les buts sont les suivants:
éliminer le tartre et la plaque dentaire pour polir les racines (surfaçage).
améliorer l’environnement osseux.
favoriser la réadaptation intime de la gencive sur la dent, ce qui supprimera la poche.
Ce traitement arrête la progression de la maladie mais malheureusement, ne reconstruit pas l’os que vous avez perdu. La gencive en se raffermissant découvre davantage la racine de la dent. Cette nouvelle position de la gencive peut donner une impression de dent longue et parfois inesthétique.
Les nouvelles techniques de dentisterie cosmétique peuvent corriger ces aspects disgracieux.
Des techniques avancées viennent compléter la chirurgie à lambeau : ces techniques se réalisent pendant l’intervention à lambeau.
Les greffes osseuses: votre dentiste vous prélève dans la bouche un peu d’os pour le greffer là où il en manque.
Dans ce cas la greffe osseuse est autogène ( le donneur c’est vous ! ). Il peut également utiliser un matériau synthétique qui va stimuler le reconstruction de l’os.
La régénération tissulaire guidée: pose d’une membrane comme une toile de tente entre la gencive et la perte osseuse. L’os repousse vers ce plafond artificiel.
Un antibiogramme ciblé à l’aide de prélèvements bactériens dans les poches, il augmentera l’efficacité du traitement antibiotique qui accompagne ces interventions.
Stade IV



Trop tard !
La dent est à extraire. Elle devra être remplacée par un implant ou un bridge.
Vous entrez maintenant dans le domaine de la réhabilitation dentaire par des moyens prothétiques.
La maladie parodontale peut-être aggravée par des maladies générales comme le diabète ou par le tabac.
A propos, voici ce que contient une cigarette, c’est très édifiant, cliquez, ça vaut la peine !
Quelles peuvent être les répercussions sur l’organisme de la maladie parodontale ?
Nous savons maintenant que cette infection permanente des gencives (bactéries contenues dans la poche parodontale) peut consistuer un facteur aggravant de certaines maladies et non des moindres. Les plus importantes sont :
la maladie coronarienne (angine de poitrine, infarctus du myocarde) : les bactéries contriburaient à la formation de plaque d’athérome sur la paroi interne des artères coronaires.
l’ endocardite (infection du muscle interne du coeur) : fixation et multiplication des bactéries au niveau de l’endocarde.
la naissance prématurée.
la pneumonie chez le sujet agé.
l’instabilité de l’équilibre de la glycémie (diabète).
Que seront les traitements de la maladie de gencive au 21 ème siècle ?
Les données :
Nous ne sommes pas tous égaux devant les problèmes de gencive. Avec la même quantité de plaque dentaire certains individus présenteront une atteinte très modérée tandis que d’autres présenteront une destruction sévère des tissus de soutien de la dent.
La prévention :
Elle sera basée sur l’identification des patients à risques qui devront être traités avant l’apparition de la maladie.
Le praticien a maintenant à sa disposition des tests qui permettent un dépistage de la prédisposition à la maladie parodontale.
Présence de bactéries virulentes.
Nombre insuffisant ou mauvais fonctionnement de certaines cellules sanguines (polynucléaires) qui doivent être présentes entre la gencive et la dent (tests PST).
Présence de tartre, de plaque dentaire, de prothèse défectueuses.
D’autres facteurs pourront compromettre la résistance à la maladie parodontale: le diabète, le tabac, le stress, le sida et certains médicaments.
Les fumeurs présentent un risque majeur de maladie parodontale.
Les traitements :
Patients à risque faible :
Détartrage, conseils d’hygiène, réfection de prothèses mal adaptées pouvant retenir la plaque dentaire.
Visites de contrôle régulières.
Patients à risque élevé :
Utilisation d’antiseptiques locaux et d’antibiotiques ciblés afin de supprimer les bactéries virulentes.
Apprentissage d’une technique d’hygiène bucco-dentaire efficace.
Suppression des éléments qui retiennent la plaque dentaire (tartre, prothèses et reconstitutions défectueuses).
En cas de destruction osseuse et gingivale, la chirurgie peut être nécessaire.
Visites de maintenance tous les trois à six mois.
La maladie parodontale est un véritable problème de santé public qui n’est pas encore pris en compte à sa juste valeur. La carie dentaire est une affection qui diminue dans les pays occidentaux, tandis que la maladie parodontale est la cause principale de la perte des dents après l’âge de 40 ans !
La carie dentaire provoque des rages de dents, en revanche l’atteinte de l’os et des gencives est une affection qui évolue à bas bruits et ne se manifeste pour le patient que lorsque le mal est déjà fait.
La prévention est donc la notion la plus importante dans la prise en charge de cette maladie.
ans inflammation et sans attaque bactérienne la gencive peut se rétracter : cest la récession gingivale.
La cause : ce sont des défauts anatomiques.
La racine de la dent est normalement entourée d’os. Si celui-ci est absent sur une face, la plupart du temps sur la face antérieure, la gencive se rétracte et laisse apparaître une partie de la racine. Il en résulte un effet disgracieux et des sensibilités aux changements de température. Un brossage trop énergique accélère le processus.



Récession sur une canine supérieure.



Récession sur des incisives inférieures.
Le traitement : La greffe gingivale » Il n’y a traitement que s’il y a gêne ! «
Sans traitement la dent n’est pas en péril pour autant si l’on maintient une bonne hygiène dentaire.
Le principe de la greffe consiste à apporter de la gencive là où il en manque. Le prélèvement se fait presque toujours au palais (site donneur).
Le site donneur sera protégé par un pansement chirurgical ou une plaque en résine afin de diminuer le saignement et l’inconfort.
Une intervention supplémentaire est parfois nécessaire pour recouvrir complètement la racine.



Récession gingivale sur une canine supérieure.



Greffe gingivale.



Six semaines après l’intervention.
La cicatrisation complète se fait en 4 à 6 semaines.
LES IMPLANTS DENTAIRES





















La stabilité est considérablement améliorée et la mastication est très satisfaisante. De plus la barre évite le phénomène de tassement de l’appareil dans le temps.



La stabilité est considérablement améliorée et la mastication est très satisfaisante. De plus la barre évite le phénomène de tassement de l’appareil dans le temps.







































Il se fait au niveau du crâne, du menton, du ramus ou de la hanche.
Dans certains cas, quand il n’y a pas une grosse perte de substance, on évite le prélèvement en utilisant des matériaux synthétiques ou d’origine synthétique, bovine ou humaine.
1. Les comblements sous-sinusiens
Ils sont indiqués dans les insuffisances osseuses en hauteur des secteurs postérieurs au maxillaire supérieur.
Le sinus est une cavité qui après la perte des dents prend une place importante dans le maxillaire supérieur (un peu comme un trou dans un morceau de gruyère).
Pour placer l’implant (vis en titane) on comble partiellement cette cavité.
Actuellement, on utilse de plus en plus des matériaux synthétiques pour les comblements sinusiens.












CONCLUSION
- Le prélèvement osseux ne constitue pas un acte chirurgical majeur. Sa durée de réalisation est de 40 minutes en moyenne. et il nécessite une hospitalisation variant de 24 à 48 heures.
- Les techniques de greffes osseuses maxillaires en chirurgie pré-implantaire permettent d’accroître les indications d’implantation chez les patients motivés qui présentent un déficit osseux maxillaire. Le matériau de référence reste l’os autogène, essentiellement mentonnier ou au niveau de la dent de sagesse inférieure.
- Ces techniques doivent être maniées avec prudence, par un chirurgien rompu aux techniques de prélèvement et de greffe osseuse et susceptible d’assumer les éventuelles complications infectieuses qu’elles peuvent entraîner.
MISE EN PLACE DE L’IMPLANT
Cette phase consiste à ouvrir la gencive et à insérer l’implant dans l’os. La gencive est ensuite refermée autour de l’implant laissant dépasser une vis.
Une période d’attente permet l’OSTEOINTEGRATION, elle varie de 2 à 4 mois. L’os vient coloniser l’implant pour y adhérer fortement. Une prothèse provisoire peut être mise en place pendant cette période.
L’implant peut ne pas s’ostéointégrer, il devient mobile et douloureux, il faut impérativement l’enlever. On attendra plusieurs semaines de cicatrisation et on pourra alors reposer un autre implant.
Plusieurs facteurs d’ordre général peuvent empêcher cette intégration dans l’os:
-un diabète trop important non équilibré
-une mauvaise hygiène dentaire
-une consommation importante de tabac: à partir de 15 cigarettes par jour, le risque d’échec est multiplier par 3.5












LA PROTHESE SUR IMPLANT
Une empreinte permettra de reproduire d’une façon très précise sur un modèle de laboratoire, la position des implants.
A partir de ce modèle, le laboratoire de prothèse réalise la dent artificielle qui sera vissée soit directement sur l’implant, soit scellée sur une pièce intermédiaire (inlay-core).
Voici l’illustration en image:





















Principales indications des implants dentaires


















Les implants peuvent servir à stabiliser un appraeil amovible au maxillaire supérieur comme au maxillaire inférieur.
Deux techniques sont possibles:
- la barre de rétention
- les boutons-pressions
La chirurgie implantaire est actuellement bien codifiée. Les taux de succès sont très élevés et augmentent sans cesse avec les progrès de la recherche.
Dans tous les cas, le résultat définitif dépend du savoir faire du chirurgien et de sa connaissance approfondie du territoire implantable, mais aussi des facteurs locaux (quantité et qualité de l’os) et généraux (pouvoir de cicatrisation et état de santé du patient).
En cas de déficit osseux et pour les plus motivés, une greffe osseuse permettra de résoudre le problème de l’insuffisance de capital osseux .
Il est possible de proposer différentes techniques de reconstruction osseuse maxillaire permettant de poser des implants dans des conditions satisfaisantes.






L’implant est posé. Une vis de cicatrisation émerge de la gencive. Dans certains cas, de plus en plus rares, l’implant est complètement enfouie sous la gencive, ce qui nécessite alors un deuxième temps opératoire.



Pose de l’inlay-core implantaire vissé dans le corps de l’implant.



Pose de la couronne sur l’inlay-core.
Cette technique permet d’éviter les bridges qui nécessitent la mutilation de dents saines et permet aussi de remplacer les appareils amovibles par une prothèse fixe.









Pourquoi le remplacement des dents manquantes par des implants n’est-il pas systématique ?
Il y a 4 raisons :
– la considération financière : la thérapeutique implantaire a un coût et il faut pouvoir l’assumer.
– les problèmes de santé contre-indiquant une intervention chirurgicale ( diabète non stabilisé, déficit immunitaire, certains problèmes cardiaques, etc.)
– les contre-indications d’ordre locale, comme l’insuffissance d’os. Dans certains cas, cette insuffisance peut être gérée par des techniques de régénération osseuse.
– l’absence de motivation du patient.
Le tabagisme est-il une contre-indication ?
Le tabagisme peut aussi provoquer une hyperviscosité du sang. Un sang visqueux circule moins facilement.Ces deux causes entraînent une réduction du débit sanguin. Or, c’est le sang qui contribue à l’ostéo-intégration ( cicatrisation osseuse autour de l’implant ) par l’apport d’éléments spécifiques.
La viscosité est recherchée lors de l’analyse de sang : c’est l’hématocrite (taux de globules rouges exprimé en pourcentage du volume total du sang) .
La valeur normale de l’hématocrite est de 40 à 45%.
Si l’hématocrite est au dessus de la valeur normale, le fumeur présente une hyperviscosité qui s’ajoute à la réduction du diamètre des vaisseaux. Dans ce cas, le sang circule moins bien et l’apport des éléments contenus dans le sang nécessaires à la prise de l’implant est donc diminué. La pose d’implant est alors contre-indiquée.
Si l’hématocrite est normale, la pose d’implant n’est pas contre-indiquée.



Quels sont les risques médicaux ?
Le maxillaire supérieur est un os présentant une importante cavité remplie d’air : le sinus maxillaire situé au dessus des molaires et prémolaires.
Le principal risque est l’effraction de ce sinus par un forage trop profond.
Ce n’est pas grave. Dans la majorité des cas, la cicatrisation joue son rôle. Il n’y a aucune conséquence post-opératoire.
Quand il n’y a pas suffisamment d’os, on peut combler partiellement le sinus avec des matériaux de substitution.
Maxillaire inférieur :
Cet élément anatomique ne doit pas être lésé. Les conséquences peuvent être très génantes pour le patient.
En effet, ce nerf assure la sensibilité des dents, d’une partie de la cavité buccale, et de l’hémi-lèvre inférieure du même côté. Sa lésion peut provoquer des hypo-sensibilités temporaires ou définitives de la lèvre inférieure et de certaines dents.Les risques sont donc plus importants au niveau du maxillaire inférieur que du maxillaire supérieur.
L’examen scanner permet de repérer ces obstacles et de mesurer la hauteur d’os disponible.






Dans certaines conditions et s’il s’agit en particulier d’une dent antérieure, on peut poser un implant et mettre une dent provisoire dans la même séance, de façon à ce que le patient ne soit jamais édenté.
Le taux d’échec ne représente que 5% des implants posés. Cette statistique est valable dans le monde entier.En cas d’échec, on remplace l’implant qui n’a pas pris par un autre. Ce deuxième implant reposé au même endroit que le premier a de nouveau un taux de succès de 95%.
Quelle est la durée de vie d’ un implant ?
Quelle marque d’implant doit-on me poser ?
Il y a les fabricants précurseurs dont les plus connus sont : Straumann (Suisse), Nobel Biocare (Suède), 3i (Etats-Unis), Astratech (Suède), etc.Aujourd’hui de nouvelles marques envahissent le marché.
Quelque soit la marque, le matériau est le même : le titane.
Les seules différences entre les marques sont :
– l’état de surface de l’implant qui constitue un élément important par le contact os-implant qu’il définit. En fonction de l’état de surface, l’ostéo-intégration est plus ou moins rapide.
– « l’acastillage » qui est l’ ensemble des pièces qui vont servir à réaliser la prothèse. Cet acastillage est conçu avec plus ou moins d’ingéniosité par les fabricants.
Tous les implants norme « CE » mis sur le marché ont un état de surface compatible avec une bonne ostéo-intégration.
– d’autres praticiens font confiance à de nouveaux implants (ancienneté moins de 10 ans).
– d’autres privilégient l’acastillage.
– etc.Quelque soit la marque, le taux de succès est toujours le même : 95%






– le patient ait perdu les références de ses implants.
– le cabinet dentaire qui a posé les implants n’existe plus.
– le fabricant des implants et des pièces servant à faire la prothèse n’existe plus.Dans la plupart des cas, le dentiste saura gérer la situation. En effet, il existe une compatibilité des pièces prothétiques entre différentes marques d’implants.
Dans certains cas, assez rares, où il n’existe plus de compatibilité des pièces prothétiques avec un autre système, il est nécessaire de retirer l’implant, d’en attendre la cicatrisation osseuse avant d’en reposer un autre.
Doit-on obligatoirement poser les implants dans un bloc opératoire ?
La réponse est : NON.
La grande majorité des implants sont posés dans les cabinets dentaires.
Plusieurs enquêtes ont montré que le taux de succès entre la pose d’implants au cabinet dentaire et la pose d’implant dans un bloc opératoire est le même.
Les chirurgiens-dentistes qui posent des implants dans leur cabinet sont équipés de façon à réaliser un contexte stérile
pour éviter une contamination du site chirurgical.
La pose d’implants dans le cabinet dentaire permet la prise de radio de contrôle en per-opératoire.






Les obstacles anatomiques sont gérés par les examens radiologiques pré-opératoires.
Tous les implants mis sur le marché, certifiés norme « CE » ont la possibilité d’obtenir une ostéo-intégration.
Vous devez conserver les références des implants qui vous ont été posés.
LA DENTISTERIE ESTHÉTIQUE
Un sourire éclatant de blancheur est à notre époque signe de santé, de jeunesse et de beauté. C’est un argument incontournable de séduction.
Pourquoi les dents sont-elles colorées ?
L’origine des colorations peut être de deux types :
- Les colorations superficielles faciles à éliminer par le détartrage et le brossage, proviennent de l’alimentation ou du mode de vie : tabac, café, thé, réglisse, vin, etc.
- Les colorations en profondeur justiciables du blanchiment sont à caractère héréditaire ou pathologique. L’exemple le plus connu est la coloration due à la prise de tétracycline (antibiotique) pendant la période de formation des dents.
Qu’est-ce que le blanchiment dentaire ?
C’est un procédé qui éclaircit les colorations de l’émail et de la dentine en utilisant une solution, le péroxyde de carbamide.
A la manière de l’eau de Javel décolorant un vêtement, le produit mis en contact prolongé avec la dent casse les pigments qui se sont formés soit avec l’âge, soit de façon pathologique.
Le blanchiment dentaire est une technique relativement récente en dentisterie esthétique. Toutefois le produit actif, a été utilisé en toute sécurité il y a quelques années pour le traitement des gencives et autres tissus mous de la bouche.
Qui peut bénéficier d’un blanchiment ?
Presque tout le monde. Il y a toutefois des cas ou le traitement pourrait ne pas être efficace. En examinant votre denture, votre dentiste peut évaluer, l’efficacité du traitement.





















2. Lors de votre seconde visite, les gouttières sont essayées. Votre dentiste vous expliquera comment les remplir de gel, quand et comment les appliquer. Il vous remettra aussi des seringues de gel de blanchiment.
2 possibilités:
- vous portez votre gouttière pendant votre sommeil six à sept heures chaque nuit, pendant 10 nuits
- ou bien 2 heures par jour avec un produit plus concentré, mais plus délicat à utiliser. Votre praticien choisira la concentration la plus appropriée à vos dents.
3. Le troisième rendez-vous interviendra à la fin de la première semaine et aura pour objet de contrôler l’état d’avancement du traitement. Celui-ci sera soit arrêté soit prolongé d’une semaine.
Les meilleurs résultats sont obtenus sur les dents légèrement teintées. Les tâches foncées, telles que celles causées par les antibiotiques, mettrons plus de temps à réagir au traitement. Le degré d’éclaircissement varie d’un patient à l’autre, selon la durée d’utilisation du système.
Il est également possible, dans des cas extrêmes, d’effectuer une première séance d’éclaircissement au fauteuil, qui sera suivi du traitement ambulatoire classique.
Peut-il y avoir des effets secondaires?
Pendant le traitement, vous pouvez ressentir des sensibilités. Ceci n’est absolument pas dangereux. Il suffit d’arrêter le traitement pendant 2 ou 3 jours. Si les sensibilités sont importantes, il existe un gel fluoré à porter en alternance avec le gel de blanchiment.
Différentes études montrent que les techniques de blanchiment, lorsque le protocole est respecté, ne comportent aucun risque.
Les résultats sont durables. Vos dents resteront toujours plus blanches qu’elles ne l’étaient auparavant. Certains patients auront besoin d’un rappel périodique d’une à deux nuits, 6 à 12 mois après le traitement initial.
Cas particulier du blanchiment des dents colorées suite à un choc ou à une dévitlisation :
A la suite d’un choc ou d’une dévitalisation, une dent » de devant » peut noircir, jaunir ou tendre vers une autre coloration qui de toute façon fera tache lors du sourire.
Si la dent en question n’est pas trop délabrée, un traitement chimique par l’intérieur de celle-ci évitera facette, couronne ou autre dent sur pivot.






Mots clés : couronnes dentaires, céramique, entièrement en céramique, dentisterie esthétique
L’utilisation de ces nouvelles céramiques sans armature métallique permet d’éviter l’apparition d’un liseré grisâtre et inesthétique au niveau de la gencive perçu par le patient comme un échec thérapeutique









Couronnes « tout céramique » sur les 6 dents antérieures.






Les nouveaux matériaux permettent dans certains cas d’envisager la réalisation de couronnes à tenon tout céramique.









Un deuxième cas





















Elles présentent des avantages majeurs par rapport aux jaquettes, couronnes céramo-métalliques, dents sur pivot et autres prothèses :
- meulage limité des dents
- dents conservées vivantes
- aspect naturel et excellent résultat esthétique liés à l’absence de métal.
































