FICHES CONSEILS
LES IMPLANTS DENTAIRES





















La stabilité est considérablement améliorée et la mastication est très satisfaisante. De plus la barre évite le phénomène de tassement de l’appareil dans le temps.



La stabilité est considérablement améliorée et la mastication est très satisfaisante. De plus la barre évite le phénomène de tassement de l’appareil dans le temps.







































Il se fait au niveau du crâne, du menton, du ramus ou de la hanche.
Dans certains cas, quand il n’y a pas une grosse perte de substance, on évite le prélèvement en utilisant des matériaux synthétiques ou d’origine synthétique, bovine ou humaine.
1. Les comblements sous-sinusiens
Ils sont indiqués dans les insuffisances osseuses en hauteur des secteurs postérieurs au maxillaire supérieur.
Le sinus est une cavité qui après la perte des dents prend une place importante dans le maxillaire supérieur (un peu comme un trou dans un morceau de gruyère).
Pour placer l’implant (vis en titane) on comble partiellement cette cavité.
Actuellement, on utilse de plus en plus des matériaux synthétiques pour les comblements sinusiens.












CONCLUSION
- Le prélèvement osseux ne constitue pas un acte chirurgical majeur. Sa durée de réalisation est de 40 minutes en moyenne. et il nécessite une hospitalisation variant de 24 à 48 heures.
- Les techniques de greffes osseuses maxillaires en chirurgie pré-implantaire permettent d’accroître les indications d’implantation chez les patients motivés qui présentent un déficit osseux maxillaire. Le matériau de référence reste l’os autogène, essentiellement mentonnier ou au niveau de la dent de sagesse inférieure.
- Ces techniques doivent être maniées avec prudence, par un chirurgien rompu aux techniques de prélèvement et de greffe osseuse et susceptible d’assumer les éventuelles complications infectieuses qu’elles peuvent entraîner.
MISE EN PLACE DE L’IMPLANT
Cette phase consiste à ouvrir la gencive et à insérer l’implant dans l’os. La gencive est ensuite refermée autour de l’implant laissant dépasser une vis.
Une période d’attente permet l’OSTEOINTEGRATION, elle varie de 2 à 4 mois. L’os vient coloniser l’implant pour y adhérer fortement. Une prothèse provisoire peut être mise en place pendant cette période.
L’implant peut ne pas s’ostéointégrer, il devient mobile et douloureux, il faut impérativement l’enlever. On attendra plusieurs semaines de cicatrisation et on pourra alors reposer un autre implant.
Plusieurs facteurs d’ordre général peuvent empêcher cette intégration dans l’os:
-un diabète trop important non équilibré
-une mauvaise hygiène dentaire
-une consommation importante de tabac: à partir de 15 cigarettes par jour, le risque d’échec est multiplier par 3.5












LA PROTHESE SUR IMPLANT
Une empreinte permettra de reproduire d’une façon très précise sur un modèle de laboratoire, la position des implants.
A partir de ce modèle, le laboratoire de prothèse réalise la dent artificielle qui sera vissée soit directement sur l’implant, soit scellée sur une pièce intermédiaire (inlay-core).
Voici l’illustration en image:





















Principales indications des implants dentaires


















Les implants peuvent servir à stabiliser un appraeil amovible au maxillaire supérieur comme au maxillaire inférieur.
Deux techniques sont possibles:
- la barre de rétention
- les boutons-pressions
La chirurgie implantaire est actuellement bien codifiée. Les taux de succès sont très élevés et augmentent sans cesse avec les progrès de la recherche.
Dans tous les cas, le résultat définitif dépend du savoir faire du chirurgien et de sa connaissance approfondie du territoire implantable, mais aussi des facteurs locaux (quantité et qualité de l’os) et généraux (pouvoir de cicatrisation et état de santé du patient).
En cas de déficit osseux et pour les plus motivés, une greffe osseuse permettra de résoudre le problème de l’insuffisance de capital osseux .
Il est possible de proposer différentes techniques de reconstruction osseuse maxillaire permettant de poser des implants dans des conditions satisfaisantes.






L’implant est posé. Une vis de cicatrisation émerge de la gencive. Dans certains cas, de plus en plus rares, l’implant est complètement enfouie sous la gencive, ce qui nécessite alors un deuxième temps opératoire.



Pose de l’inlay-core implantaire vissé dans le corps de l’implant.



Pose de la couronne sur l’inlay-core.
Cette technique permet d’éviter les bridges qui nécessitent la mutilation de dents saines et permet aussi de remplacer les appareils amovibles par une prothèse fixe.









Pourquoi le remplacement des dents manquantes par des implants n’est-il pas systématique ?
Il y a 4 raisons :
– la considération financière : la thérapeutique implantaire a un coût et il faut pouvoir l’assumer.
– les problèmes de santé contre-indiquant une intervention chirurgicale ( diabète non stabilisé, déficit immunitaire, certains problèmes cardiaques, etc.)
– les contre-indications d’ordre locale, comme l’insuffissance d’os. Dans certains cas, cette insuffisance peut être gérée par des techniques de régénération osseuse.
– l’absence de motivation du patient.
Le tabagisme est-il une contre-indication ?
Le tabagisme peut aussi provoquer une hyperviscosité du sang. Un sang visqueux circule moins facilement.Ces deux causes entraînent une réduction du débit sanguin. Or, c’est le sang qui contribue à l’ostéo-intégration ( cicatrisation osseuse autour de l’implant ) par l’apport d’éléments spécifiques.
La viscosité est recherchée lors de l’analyse de sang : c’est l’hématocrite (taux de globules rouges exprimé en pourcentage du volume total du sang) .
La valeur normale de l’hématocrite est de 40 à 45%.
Si l’hématocrite est au dessus de la valeur normale, le fumeur présente une hyperviscosité qui s’ajoute à la réduction du diamètre des vaisseaux. Dans ce cas, le sang circule moins bien et l’apport des éléments contenus dans le sang nécessaires à la prise de l’implant est donc diminué. La pose d’implant est alors contre-indiquée.
Si l’hématocrite est normale, la pose d’implant n’est pas contre-indiquée.



Quels sont les risques médicaux ?
Le maxillaire supérieur est un os présentant une importante cavité remplie d’air : le sinus maxillaire situé au dessus des molaires et prémolaires.
Le principal risque est l’effraction de ce sinus par un forage trop profond.
Ce n’est pas grave. Dans la majorité des cas, la cicatrisation joue son rôle. Il n’y a aucune conséquence post-opératoire.
Quand il n’y a pas suffisamment d’os, on peut combler partiellement le sinus avec des matériaux de substitution.
Maxillaire inférieur :
Cet élément anatomique ne doit pas être lésé. Les conséquences peuvent être très génantes pour le patient.
En effet, ce nerf assure la sensibilité des dents, d’une partie de la cavité buccale, et de l’hémi-lèvre inférieure du même côté. Sa lésion peut provoquer des hypo-sensibilités temporaires ou définitives de la lèvre inférieure et de certaines dents.Les risques sont donc plus importants au niveau du maxillaire inférieur que du maxillaire supérieur.
L’examen scanner permet de repérer ces obstacles et de mesurer la hauteur d’os disponible.






Dans certaines conditions et s’il s’agit en particulier d’une dent antérieure, on peut poser un implant et mettre une dent provisoire dans la même séance, de façon à ce que le patient ne soit jamais édenté.
Le taux d’échec ne représente que 5% des implants posés. Cette statistique est valable dans le monde entier.En cas d’échec, on remplace l’implant qui n’a pas pris par un autre. Ce deuxième implant reposé au même endroit que le premier a de nouveau un taux de succès de 95%.
Quelle est la durée de vie d’ un implant ?
Quelle marque d’implant doit-on me poser ?
Il y a les fabricants précurseurs dont les plus connus sont : Straumann (Suisse), Nobel Biocare (Suède), 3i (Etats-Unis), Astratech (Suède), etc.Aujourd’hui de nouvelles marques envahissent le marché.
Quelque soit la marque, le matériau est le même : le titane.
Les seules différences entre les marques sont :
– l’état de surface de l’implant qui constitue un élément important par le contact os-implant qu’il définit. En fonction de l’état de surface, l’ostéo-intégration est plus ou moins rapide.
– « l’acastillage » qui est l’ ensemble des pièces qui vont servir à réaliser la prothèse. Cet acastillage est conçu avec plus ou moins d’ingéniosité par les fabricants.
Tous les implants norme « CE » mis sur le marché ont un état de surface compatible avec une bonne ostéo-intégration.
– d’autres praticiens font confiance à de nouveaux implants (ancienneté moins de 10 ans).
– d’autres privilégient l’acastillage.
– etc.Quelque soit la marque, le taux de succès est toujours le même : 95%






– le patient ait perdu les références de ses implants.
– le cabinet dentaire qui a posé les implants n’existe plus.
– le fabricant des implants et des pièces servant à faire la prothèse n’existe plus.Dans la plupart des cas, le dentiste saura gérer la situation. En effet, il existe une compatibilité des pièces prothétiques entre différentes marques d’implants.
Dans certains cas, assez rares, où il n’existe plus de compatibilité des pièces prothétiques avec un autre système, il est nécessaire de retirer l’implant, d’en attendre la cicatrisation osseuse avant d’en reposer un autre.
Doit-on obligatoirement poser les implants dans un bloc opératoire ?
La réponse est : NON.
La grande majorité des implants sont posés dans les cabinets dentaires.
Plusieurs enquêtes ont montré que le taux de succès entre la pose d’implants au cabinet dentaire et la pose d’implant dans un bloc opératoire est le même.
Les chirurgiens-dentistes qui posent des implants dans leur cabinet sont équipés de façon à réaliser un contexte stérile
pour éviter une contamination du site chirurgical.
La pose d’implants dans le cabinet dentaire permet la prise de radio de contrôle en per-opératoire.






Les obstacles anatomiques sont gérés par les examens radiologiques pré-opératoires.
Tous les implants mis sur le marché, certifiés norme « CE » ont la possibilité d’obtenir une ostéo-intégration.
Vous devez conserver les références des implants qui vous ont été posés.